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Critique de MarielleBriffaux
Ce roman nous entraîne dans une tranche de vie de deux familles anglaises à l'époque victorienne - les Coleman, riches, cultivés et excentriques et les Waterhouse, classe moyenne, sentimentaux, faibles et conformistes - que tout oppose. Leur jeune fille respective noueront une amitié sincère et forte malgré leur éducation opposée qui rapprocheront inévitablement les deux familles.
Le récital des anges est un roman à plusieurs voix. La narration progresse alternativement selon le point de vue des différents protagonistes. Cette diversité de considération est intéressante car elle permet une meilleure compréhension des événements, beaucoup plus distanciée et tolérante. Aucun jugement n'est à porter sur quiconque bien au contraire. Cela apporte également beaucoup d'humour selon les situations.
Deux fils conducteurs soutiennent le roman : le cimetière (la mort, la religion) comme un lieu de rencontres et l'amitié entre Maude et Lavinia. Et entre ces deux fils conducteurs se pose la figure emblématique de Kitty, jeune mère moderne, cultivée, intelligente et belle qui se morfond dans son rôle d'épouse. Elle ne sait où trouver sa place, son rôle de femme dans une société vieillissante et sclérosée au début du XXème siècle.
Après avoir vécu une chimère amoureuse qui la laissera plus désabusée et désespérée que jamais, elle " renaîtra " grâce à la rencontre et l'amitié d'une suffragette qui l'entraînera dans le combat difficile du vote pour les femmes.
Le final de ce roman est certes tragique pour les deux familles mais il s'y dégage une certaine sérénité. Le lecteur y retrouve le cimetière où rien n'a changé et l'amitié inaltérable des deux jeunes filles. Ainsi va la vie.
Le roman suit l'état intellectuel et émotionnel de Kitty. Il débute à un rythme lent et monotone lorsque l'ennui s'installe insidieusement dans sa vie puis il s'accélère lorsque celle-ci se découvre un but, une passion, un combat. Pour cela on ne peut le traiter de bancal techniquement comme j'ai pu le lire par ailleurs. Le déséquilibre ressenti fait partie de la vie de Kitty.
Les intentions de l'auteur sont pertinentes ici dans ce roman que j'ai eu grand plaisir à découvrir.
Le récital des anges est un roman à plusieurs voix. La narration progresse alternativement selon le point de vue des différents protagonistes. Cette diversité de considération est intéressante car elle permet une meilleure compréhension des événements, beaucoup plus distanciée et tolérante. Aucun jugement n'est à porter sur quiconque bien au contraire. Cela apporte également beaucoup d'humour selon les situations.
Deux fils conducteurs soutiennent le roman : le cimetière (la mort, la religion) comme un lieu de rencontres et l'amitié entre Maude et Lavinia. Et entre ces deux fils conducteurs se pose la figure emblématique de Kitty, jeune mère moderne, cultivée, intelligente et belle qui se morfond dans son rôle d'épouse. Elle ne sait où trouver sa place, son rôle de femme dans une société vieillissante et sclérosée au début du XXème siècle.
Après avoir vécu une chimère amoureuse qui la laissera plus désabusée et désespérée que jamais, elle " renaîtra " grâce à la rencontre et l'amitié d'une suffragette qui l'entraînera dans le combat difficile du vote pour les femmes.
Le final de ce roman est certes tragique pour les deux familles mais il s'y dégage une certaine sérénité. Le lecteur y retrouve le cimetière où rien n'a changé et l'amitié inaltérable des deux jeunes filles. Ainsi va la vie.
Le roman suit l'état intellectuel et émotionnel de Kitty. Il débute à un rythme lent et monotone lorsque l'ennui s'installe insidieusement dans sa vie puis il s'accélère lorsque celle-ci se découvre un but, une passion, un combat. Pour cela on ne peut le traiter de bancal techniquement comme j'ai pu le lire par ailleurs. Le déséquilibre ressenti fait partie de la vie de Kitty.
Les intentions de l'auteur sont pertinentes ici dans ce roman que j'ai eu grand plaisir à découvrir.
