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Critique de Enroute


La thèse de l'auteur assez alambiquée - qui va chercher dans les causes de la guerre de 1914 les raisons d'abandonner l'Euro mis en place en 2002 - n'est pas soutenue par une présentation claire et structurée. Au contraire, l'idée vient à la lecture du texte qu'il a été davantage dicté qu'écrit et composé par blocs que conçu comme un ensemble. L'argumentation se déploie en effet par d'innombrables allers et retours et de répétitions qui ne facilitent pas son suivi. de plus, l'humour, le cynisme, le trait d'esprit et l'argument d'autorité sont souvent insérés là où un raisonnement aurait certainement permis de clore plus sûrement les assertions présentées. Enfin, la thèse politique qui repose elle-même sur un postulat historique fragilise encore une position que l'on ne parvient décidément pas à insérer dans la réalité. Ajoutons à cela qu'une opinion politique, si elle gagne certainement à s'appuyer sur une mémoire, semble devoir toutefois dégager des horizons et préparer l'avenir, celle de Jean-Pierre Chevènement reste à l'inverse, quel que soit l'angle sous lequel il la présente, irrémédiablement enracinée dans la Belle époque. On trouve donc décidément peu de raisons d'accorder le moindre crédit à son travail pourtant très érudit.
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