On ne sait pas qui est
Ronce-Rose, on la suppose petite fille, elle part à la recherche de son père, ou tuteur, Mâchefer, qui n'est pas rentré.
Plus que cette quête à laquelle on ne croit qu''à moitié, le livre est prétexte au dévoilement d'un univers enfantin, décalé, avec ses interrogations sur ce qu'elle peut écrire dans son carnet, sur les mots adéquats ou encore des tournures de phrases adorables, spécialité de l'auteur (ex : on peut aussi écrire cuiller, parce qu'elles se tordent facilement".
Le but de ce livre est donc plus de créer une voix que de nous raconter une histoire, et c'est plutôt réussi.
Le livre a des allures de contes et nous permet de passer un moment bien déconnecté du monde extérieur, c'est une lecture attachante, qui frôle l'absurde, une "littérature du rien", qui n'a pas vraiment de sujet mais s'attache à glorifier les bienfaits de l'imagination en les mettant à l'oeuvre.
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