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Critique de CFARE


CFARE
05 novembre 2021
Effectivement comme le font remarquer nombre de "babelionautes" dans leurs commentaires, la lecture de ce livre n'est pas aisée. Voici ce que je retiens de ces quatre courtes nouvelles.
La première, Les gouffres. Elle me rappelle les discussions de Lennie et George dans «Des souris et des hommes » : avoir leur lopin de terre, leur ferme, leurs lapins et ce besoin de le répéter sans cesse. Il en est de même ici avec Prez et Milton, ils s'encouragent constamment et rêvent à un futur meilleur tout en évitant de tomber dans ces abîmes sans fond.
J'ai été déroutée par la seconde nouvelle : le cours des choses. Cet homme dont l'univers semble tellement automatisé que même un grain dans ses rouages ne l'effleure pas. Seul compte son livre, le sourire de sa voisine et sa belle nébuleuse.
L'avant-dernière : La conjecture d'Olga. Ces prisonniers, sans doute dans un goulag depuis un temps indéterminé (assez long quand même vu leur piètre état physique), qui font tout pour rendre hommage à leur amie mathématicienne.
L'automatophone, ou orgue de Barbarie ou limonaire qui brille par son quasi-silence. Nouvelle assez glaçante, où sommes-nous ? Sommes-nous en période de guerre, devant un camp de prisonniers ou bien devant une ville au lever du jour ?
Nous nous retrouvons dans des lieux austères, où tout avenir semble impossible. L'auteur nous ouvre à chaque fois une petite porte vers une lueur d'espoir : l'amitié, le réconfort, la solidarité, la recherche dans la joie des petits riens que l'on trouve dans la musique, la littérature et autres sciences décrites ici.

Au final, une lecture intéressante.
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