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Critique de fabienne2909
Un train, un meurtre, douze suspects… Dans ce roman, l'un de ses plus connus, Agatha Christie met en avant une nouvelle fois la maestria de son enquêteur fétiche, Hercule Poirot, pour résoudre les énigmes les plus complexes.
Car ce cas se présente comme assez ardu : le cadavre de Ratchett, un homme d'affaires énigmatique et sinistre, est retrouvé lardé d'une dizaine de coups de poignard dans son compartiment du célèbre et chic Orient-Express, bloqué alors par la neige. La porte est fermée, mais la fenêtre ouverte… sauf qu'il n'y a aucune trace de pas dehors, et que de nombreux témoins ont vu passer une personne en kimono rouge écarlate sans qu'on puisse l'identifier. Qui a donc tué Ratchett ? La liste est longue, car le train est étonnamment plein en cette période de l'année, même si aucun passager n'est de la même nationalité que Ratchett ni ne le connaissait. Un bien étrange cas pour les fameuses petites cellules grises de Hercule Poirot…
Secondé par Mr. Bouc, le directeur de la Compagnie internationale des Wagons-lits, et le docteur Constantine, le médecin du train, Hercule Poirot va donc interroger les différents passagers pour tenter de faire se croiser les témoignages. Qui de Mary Debenham, la gouvernante britannique revêche, du colonel Arbuthnot, au flegme tout britannique, de la princesse Dragomirov, à la morgue aristocratique, du comte et de la comtesse Andrenyi, les discrets nobles hongrois, ou encore de l'extravagante Mrs Hubbard, une Américaine bavarde, pour ne citer qu'eux, pourrait mentir ?
Quand on a déjà lu plusieurs romans d'Agatha Christie, en tout cas ceux mettant en scène Hercule Poirot, on se sent dans celui-ci comme à la maison, comme dans des chaussons confortables, puisque celui-ci ne fait pas exception quant à sa construction : la première partie est consacrée au crime, la seconde à l'enquête de Hercule Poirot, et la troisième aux expérimentations de ce dernier pour confondre le ou les coupable(s) avant la révélation finale. Mais cette reprise d'habitude est confortable, d'autant plus que ça faisait quelques années que je n'avais pas lu de romans d'Agatha Christie, et j'ai été ravie de retrouver mes aises. Pour tout dire, je connaissais même déjà la résolution de l'intrigue, et pourtant je ne me suis pas ennuyée une seconde. Agatha Christie a su dans ce titre créer une atmosphère confinée et mystérieuse très intrigante, au charme britannique suranné, et la vive intelligence de Hercule Poirot, son absence de modestie totalement assumée, confinant parfois à la pédanterie quand il se sait dominer ses « assistants », offre un régal de lecture. Et compense même les considérations un peu datées, et parfois à la limite du sexisme, de certains passages du roman. Une belle redécouverte ! Je ne laisserai plus passer autant de temps avant de relire un autre des romans de la reine du crime !
Car ce cas se présente comme assez ardu : le cadavre de Ratchett, un homme d'affaires énigmatique et sinistre, est retrouvé lardé d'une dizaine de coups de poignard dans son compartiment du célèbre et chic Orient-Express, bloqué alors par la neige. La porte est fermée, mais la fenêtre ouverte… sauf qu'il n'y a aucune trace de pas dehors, et que de nombreux témoins ont vu passer une personne en kimono rouge écarlate sans qu'on puisse l'identifier. Qui a donc tué Ratchett ? La liste est longue, car le train est étonnamment plein en cette période de l'année, même si aucun passager n'est de la même nationalité que Ratchett ni ne le connaissait. Un bien étrange cas pour les fameuses petites cellules grises de Hercule Poirot…
Secondé par Mr. Bouc, le directeur de la Compagnie internationale des Wagons-lits, et le docteur Constantine, le médecin du train, Hercule Poirot va donc interroger les différents passagers pour tenter de faire se croiser les témoignages. Qui de Mary Debenham, la gouvernante britannique revêche, du colonel Arbuthnot, au flegme tout britannique, de la princesse Dragomirov, à la morgue aristocratique, du comte et de la comtesse Andrenyi, les discrets nobles hongrois, ou encore de l'extravagante Mrs Hubbard, une Américaine bavarde, pour ne citer qu'eux, pourrait mentir ?
Quand on a déjà lu plusieurs romans d'Agatha Christie, en tout cas ceux mettant en scène Hercule Poirot, on se sent dans celui-ci comme à la maison, comme dans des chaussons confortables, puisque celui-ci ne fait pas exception quant à sa construction : la première partie est consacrée au crime, la seconde à l'enquête de Hercule Poirot, et la troisième aux expérimentations de ce dernier pour confondre le ou les coupable(s) avant la révélation finale. Mais cette reprise d'habitude est confortable, d'autant plus que ça faisait quelques années que je n'avais pas lu de romans d'Agatha Christie, et j'ai été ravie de retrouver mes aises. Pour tout dire, je connaissais même déjà la résolution de l'intrigue, et pourtant je ne me suis pas ennuyée une seconde. Agatha Christie a su dans ce titre créer une atmosphère confinée et mystérieuse très intrigante, au charme britannique suranné, et la vive intelligence de Hercule Poirot, son absence de modestie totalement assumée, confinant parfois à la pédanterie quand il se sait dominer ses « assistants », offre un régal de lecture. Et compense même les considérations un peu datées, et parfois à la limite du sexisme, de certains passages du roman. Une belle redécouverte ! Je ne laisserai plus passer autant de temps avant de relire un autre des romans de la reine du crime !
