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Critique de Floccus
Passé une introduction lourde et barbante, ces variations sur un même sujet mettent le dynamisme de l'art contemporain en lumière.
La quarantaine d'oeuvres est plutôt bien mise en valeur. Certaines auraient mérité un plus grand format. Je regrette qu'une seule image soit présentée pour la plupart des vidéos, cela ne donne qu'une idée limitée de ce qui s'y passe.
Ce qui est représenté n'est pas toujours évocateur de prime abord, ni plus limpide après avoir lu le texte d'explication.
"La simplicité formelle des installations [...] fait appel à l'imagination du visiteur sans imposer de discours littéral." (43)
Oui, mais tout de même... les biographies réduites aux prix reçus et aux expositions faites et les explications usant d'un langage qui manque de naturel et qui appartient au cercle d'initiés de l'art contemporain m'ont souvent laissée sur ma faim.
Certains univers m'ont touchée et me donnent envie de fouiller un peu plus loin : les pensées d'arbres de Muriel Moreau, "espaces flottants en liaison entre le rêve et la nature"; les structures aériennes de Susumu Shingu; les petites bonhommes effarés de Jepan de Villiers ou encore le personnage à peine existant de Cathryn Boch.
Ce qui me gêne, c'est que la perspective se fait toujours en rapport avec l'être humain, la pensée humaine. L'arbre n'a pourtant nul besoin de l'homme pour exister.
Finalement, rien ne vaut une ballade en forêt...
La quarantaine d'oeuvres est plutôt bien mise en valeur. Certaines auraient mérité un plus grand format. Je regrette qu'une seule image soit présentée pour la plupart des vidéos, cela ne donne qu'une idée limitée de ce qui s'y passe.
Ce qui est représenté n'est pas toujours évocateur de prime abord, ni plus limpide après avoir lu le texte d'explication.
"La simplicité formelle des installations [...] fait appel à l'imagination du visiteur sans imposer de discours littéral." (43)
Oui, mais tout de même... les biographies réduites aux prix reçus et aux expositions faites et les explications usant d'un langage qui manque de naturel et qui appartient au cercle d'initiés de l'art contemporain m'ont souvent laissée sur ma faim.
Certains univers m'ont touchée et me donnent envie de fouiller un peu plus loin : les pensées d'arbres de Muriel Moreau, "espaces flottants en liaison entre le rêve et la nature"; les structures aériennes de Susumu Shingu; les petites bonhommes effarés de Jepan de Villiers ou encore le personnage à peine existant de Cathryn Boch.
Ce qui me gêne, c'est que la perspective se fait toujours en rapport avec l'être humain, la pensée humaine. L'arbre n'a pourtant nul besoin de l'homme pour exister.
Finalement, rien ne vaut une ballade en forêt...
