Cioran n'aime pas du tout les utopies, qu'il considère comme stupides : la nature humaine étant ce qu'elle est, la société ne peut guère être autrement.
Le pessimisme de
Cioran n'est manifestement pas surfait. Rien n'est sûr, grosso modo, à part la mort et le vice.
La principale caractéristique des utopies est de créer des êtres-marionnettes, incapables de la moindre réflexion et dépourvus du plus petit trait psychologique.
Cependant, le scepticisme de
Cioran n'est pas intégral ; il accorde tout de même un léger avantage à la société capitaliste.
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