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Critique de florencem


Et voilà une autre trilogie de la saga The Mortal Instruments bouclée. Bien que ce dernier tome m'ait plus plu, j'avoue que ce ne sera pas l'arc qui m'aura le plus enchantée. L'époque y fait beaucoup, mais aussi certaines longueurs et choix vis-à-vis des personnages. Il n'en reste pas moins que je suis heureuse d'avoir pu découvrir des héros que nous avons entraperçu ou connu dans la sage originale et de voir que nos trois familles Herondale, Fairchild et Lightwood sont bien plus connectées qu'on le pensait au tout début.

Mais revenons un peu à La princesse mécanique. Comme je le disais, ce troisième tome a été beaucoup plus intéressant pour moi. Il est le dernier de la trilogie donc avec plus d'action, bien entendu, mais surtout des révélations et une conclusion par rapport à de nombreuses intrigues. Clairement, de quoi me tenir beaucoup plus en haleine. Je suis très satisfaite de la fin d'ailleurs qui est à la hauteur de la saga, et je ne parle même pas de l'épilogue qui permet vraiment de boucler la boucle (même si ce n'était pas une surprise).

Autre point que j'ai aimé : les relations entre les différents personnages. Beaucoup de romance, mais en y regardant bien cela n'étouffe pas le reste. On voit surtout des liens se resserrer, des sentiments s'affirmer et des prises de conscience. Au fil des trois tomes, nous avons pu voir se construire une famille à part entière. Qui n'est pas liée par le sang, mais qui a beaucoup plus de poids au final. Et j'adore. On peut aussi voir les personnages évoluer, apprendre à penser par eux-mêmes et mûrir. Quand on voit que la moyenne d'âge est de dix-sept/dix-huit ans, c'est vraiment quelque chose d'important. Et ici, j'ai trouvé que l'auteur arrivait vraiment à sortir son épingle du jeu.

L'Enclave et surtout les enjeux politiques sont aussi mis en avant. On voit une petite révolution pointer le bout de son nez, notamment avec Charlotte et William. Et pour une société basée sur la religion, c'est toujours très enrichissant de voir les mentalités évoluer et devenir moins sectaires.

Maintenant quelques points négatifs : comme je le disais il y a des longueurs. Dans les descriptions, dans les événements aussi (la course poursuite de William, les romances, les bisbilles politiques, la maladie de Jem…), et surtout la manie de Will et Tessa à citer des auteurs et à se comparer à des héros littéraires. Franchement, on avait compris qu'ils étaient tous les deux fans de littérature, pas besoin d'utiliser ce processus qui est assez lourd et qui les fait passer très souvent pour plus jeunes qu'ils ne le sont. J'ai aussi trouvé la résolution du conflit trop vite expédiée, et surtout avec un côté facile. Mortmain est au final un méchant assez ridicule alors qu'il est censé effrayer tous les Chasseurs d'Ombre.

Un tome qui a ses défauts mais qui a su me convaincre, et c'est après tout, tout ce que je demande. Encore une fois, l'histoire de Will, Tess et Jem n'aura pas eu le même charme pour moi qu'avec leurs contemporains, mais j'ai été très contente de les découvrir, car le trio est attachant à souhait.
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