AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de RazKiss


Même si j'aime beaucoup les jeux vidéos, ce livre ne me tentait pas du tout. J'estime qu'il est difficile de retranscrire, par l'écriture, les sensations et l'enthousiasme ressentis en jouant à un jeu. Bref, ça me semblait frustrant de lire un livre dont le sujet principal est un jeu vidéo auquel je ne peux pas jouer. Comme c'est ce titre qui a été choisi pour une lecture commune à laquelle je participais, j'ai pris sur moi et tenté l'aventure. Et "Player One" s'est révélé être une bonne surprise...

Nous sommes en 2044 et la situation de l'humanité s'est encore dégradée. Les couches les plus pauvres de la société vivent dans des piles constituées de mobile-homes et caravanes empilés les uns sur les autres, on peut être quasiment réduit en esclavage si l'on ne paye pas ses dettes, etc. Par contre, il y a eu de grandes avancées technologiques, l'une d'entre elles s'appelle l'OASIS. Il s'agit d'un énorme jeu vidéo, d'un monde virtuel illimité où chacun peut vivre, au travers de son avatar, une existence plus intense et agréable. Son créateur, Halliday, est maintenant décédé, laissant un drôle de testament à tous les joueurs de l'OASIS : celui qui parviendra à trouver l'easter egg caché dans l'OASIS héritera de toute sa fortune. Cette quête passionne donc de nombreux joueurs, dont Wade, le héros de ce roman.

Pas très emballée par le résumé, j'ai changé d'avis après avoir lu les premières pages. L'auteur décrit très bien les univers réel et virtuel qu'il a imaginés, nous aidant à nous immerger dans son histoire. L'écriture est assez prenante et on finit par s'attacher à Wade/Parzival et les autres chassoeufs. Il y a énormément de références aux années 80,mais même si je ne les maîtrisais pas (étant donné que je suis née au début des années 90), elles ne m'ont pas gênée plus que ça. J'ai parfois pensé également à des personnes ou des jeux plus actuels que les années 80 : Halliday est un genre de Steve Jobs/Bill Gates/Mark Zuckerberg, l'OASIS me fait penser à Second Life, etc. Les thèmes abordés dans "Player One" me parlent : l'avenir de la planète et de l'humanité, l'isolement et la solitude, la frontière entre vie réelle et vie virtuelle, l'amitié et le respect entre joueurs,... Par contre, j'ai parfois ressenti un manque de crédibilité pendant ma lecture .

Je suis finalement contente d'avoir découvert ce livre, je ne l'aurais évidemment jamais lu sans y être "forcée" !
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}