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Critique de BVIALLET


En 2044, tout va mal aux Etats-Unis : crise financière, économique et sociale, insécurité, désordres climatiques. Les gens des classes moyennes en sont réduits à vivre dans de vieilles caravanes empilées les unes sur les autres dans d'improbables et dangereux échafaudages. Orphelin recueilli par une tante qui le déteste, le jeune Wade passe le plus clair de son temps dans le monde virtuel pour oublier une réalité insupportable. Il suit le programme Oasis, sorte d'immense jeu constitué d'univers multiples où chacun peut trouver son bonheur et même étudier. Son créateur, James Halliday vient de mourir après avoir lui-même vécu des années en reclus. Comme il n'a ni héritier ni successeur, il propose de donner son immense fortune à qui sortira vainqueur d'un jeu qu'il a inventé. Il faudra résoudre une série d'énigmes basées sur toute l'histoire des jeux videos depuis les années 80. Wade et ses amis virtuels vont se lancer à corps perdu dans cette aventure. Parviendront-ils à trouver l'oeuf de Pâques avant les Sixers, un groupe de tricheurs aussi riches que corrompus aux ordres du méchant Sorrento ?
La lecture de « Player One » laisse une impression mitigée surtout si l'on n'est pas soi-même un gamer accro Xbox ou Playstation. L'anticipation n'a rien de bien original. le monde de 2044 est très proche de celui d'aujourd'hui. Un tout petit peu plus glauque. Toute l'intrigue consiste à suivre quelques avatars passer de niveaux en niveaux dans une sorte de chasse au trésor aussi longuette que monotone. Les allusions en forme d'hommage à tous les vieux jeux des années 80 et 90 sur Atari, ainsi que les références aux films (Retour vers le futur, Star Wars, etc...), aux séries télés plus ou moins oubliées (Star trek) et aux chansons ringardes de Wham, Devo ou Duran Duran foisonnent tout au long de ces 400 pages relativement indigestes. On se demande à qui plaira vraiment ce livre. Ni aux adultes fans de SF et d'anticipation (vu la faiblesse d'une intrigue basique et quasi enfantine), ni aux jeunes pour qui toutes ces références n'évoquent certainement plus rien. « Un véritable nerd-gasme », commentait le New-York Times à son propos. Nous nous contenterons de dire « un cauchemar pour geek ! »
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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