AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de ollivier


Page 236 : "Allant vers lui, j'avais fait au mieux un peu de chemin vers moi..."
Tout est dit dans cette phrase qui apparaît vers la fin du roman.
La quatrième de couverture est très trompeuse : "Sous le régime de Vichy, une lettre de dénonciation aura suffit. le grand-père de l'auteur est arrêté, déporté et mourra dans un camp de travail.; et l'on croit que l'auteur part à la recherche de ce dénonciateur ; tout le début du roman nous l'indique.
En fait, ce sont les rapports entre le romancier et son père taiseux qui nous sont commentés, analysés ; cela ressort davantage à une sorte d'autobiographie et le grand-père déporté n'apparaît plus qu'en toile de fond, au point que l'identité du dénonciateur, enfin connue, est expédiée en quelques lignes et l'auteur ne s'y attarde plus.
Quelques pages de description sur le transport en wagon de marchandise pour les prisonniers, sur le travail dans le camp de Dora, sur von Braun (mais pour qui s'intéresse à L Histoire, rien de nouveau.
L'expression littéraire est très recherchée : pourquoi ? Sur un tel sujet, cela me semble inapproprié (ce ne l'était pas pour son livre sur Segalen, autrement intéressant !) : simplicité et sobriété s'imposaient et l'émotion aurait été là.
Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}