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Critique de Proprose_Magazine


Il a paru avant la pandémie, mais résonne singulièrement avec l'actualité. Chaque découverte d'un nouveau variant, chaque annonce d'une mutation du virus, rend plus urgente la nécessité de lire l'entraînant dernier livre d'Emmanuele Coccia : Métamorphoses. La grande affaire de Coccia, penseur italien travaillant en France, docteur en philosophie médiévale à l'affût des dernières découvertes de la biologie, ayant enseigné en Allemagne, au Japon et aux Etats-Unis, semble bien être de lever les frontières. de migrer. Car la vie – nous dit Coccia au fil de ces 240 pages qui déclinent, prolongent et déroulent cette idée nodale – la vie ignore, dédaigne, nie constamment la frontière. C'est, selon le terme de Coccia, qui s'appuie sur l'étymologie de planète – issu du grec planaomai qui signifie errer, s'égarer – la condition planétaire. Tout s'égare, tout dérive, tout migre. En premier lieu, donc, la vie même, qui déborde nécessairement, constamment, les corps qu'elle n'habite que pour un temps. La vie est une « transmigration infinie de matière ». (...)

Découvrez l'intégralité de notre chronique entre les pages numériques de notre magazine littéraire et culturel :https://proprosemagazine.wordpress.com/2021/03/28/la-matiere-vagabonde-metamorphoses-emmanuele-coccia/
Lien : https://proprosemagazine.wor..
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