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Critique de Jean-Daniel


En 1960, à la surprise de tous, le marathonien éthiopien Abebe Bikila décroche l'or aux Jeux Olympiques de Rome, au terme d'une course qu'il effectue pieds nus.

Sylvain Coher se met dans les pas d'Abebe Bikila et se glisse dans la tête du champion pour en faire le narrateur. Il fait revivre ses émotions et fait du lecteur le témoin de la solitude du coureur de fond. le récit est entrecoupé de commentaires radio qui distillent des informations précieuses en dépeignant les grands moments du marathon, ce qui permet de disposer d'un point de vue extérieur au narrateur et héros.
Gagner un titre olympique à Rome revêt un aspect symbolique et représente une sorte de revanche pour un Éthiopien, plus de vingt ans après la prise d'Addis-Abeba par Mussolini. Abebe Bikila deviendra un héros dans son pays.

Le texte est bien écrit, fourmille de détails intéressants, mais Sylvain Coher ne réussit pas à compenser l'absence de réel suspense, aussi, mon intérêt a souvent peiné à se maintenir tout au long de cette lecture trop monotone.
Quatre ans plus tard, aux Jeux Olympiques de Tokyo, Abebe Bikila remportera à nouveau le marathon, cette fois en portant des chaussures.
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