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Critique de olcoispeau
Investir en Chine exige un véritable engagement des plus hautes instances de l'entreprise étrangère qui souhaite s'y implanter. Très technique dans ses premiers chapitres, le discours de ce livre devient ensuite économique, voire sociétal.
Une première partie décrit les différentes formes de sociétés existantes en Chine : le niveau de participation de l'État central, la zone d'implantation (Chine continentale ou Hong-Kong), le fait d'acheter une structure ou des actifs, de vouloir en prendre une participation minoritaire ou majoritaire modifient considérablement la forme de la démarche administrative, qui sera, de toute manière, exigeante.
Ensuite, la gestion des risques liés à l'acquisition (économiques, politiques locaux, d'illégalité ou de non-déclaration possible de certaines activités de l'entreprise cible) va mobiliser beaucoup d'énergie et de compétences dans l'entreprise qui veut acheter et en Chine à travers des conseils. Enfin, l'aspect humain devra également être très bien préparé. Dans une économie chinoise en forte croissance, garder les meilleurs éléments ne s'improvise pas. Réussir une acquisition exige de convaincre le personnel de son intérêt à rester dans la nouvelle structure détenue par un actionnaire étranger.
Pour conclure, il conviendra d'obtenir le feu vert des autorités chinoises, qui pourra dépendre du climat politique. le paiement en numéraire est de fait le seul accepté, le marché chinois n'étant pas aujourd'hui suffisamment ouvert pour accepter un paiement en titres. le respect du formalisme administratif, le sérieux de la préparation dans l'investissement, le souci de transparence dans l'action vis-à-vis de la cible, des investigations approfondies et prudentes voire parfois méfiantes concernant la cible sont indispensables. Mais tous ces efforts ne serviront à rien si l'investisseur ne s'arme pas d'un atout essentiel dans ce pays : la patience.
Commentaire de Pierre Pery
Membre du comité de rédaction de la revue Analyse Financière
Revue Analyse Financière n°45, Déc. 2012
Une première partie décrit les différentes formes de sociétés existantes en Chine : le niveau de participation de l'État central, la zone d'implantation (Chine continentale ou Hong-Kong), le fait d'acheter une structure ou des actifs, de vouloir en prendre une participation minoritaire ou majoritaire modifient considérablement la forme de la démarche administrative, qui sera, de toute manière, exigeante.
Ensuite, la gestion des risques liés à l'acquisition (économiques, politiques locaux, d'illégalité ou de non-déclaration possible de certaines activités de l'entreprise cible) va mobiliser beaucoup d'énergie et de compétences dans l'entreprise qui veut acheter et en Chine à travers des conseils. Enfin, l'aspect humain devra également être très bien préparé. Dans une économie chinoise en forte croissance, garder les meilleurs éléments ne s'improvise pas. Réussir une acquisition exige de convaincre le personnel de son intérêt à rester dans la nouvelle structure détenue par un actionnaire étranger.
Pour conclure, il conviendra d'obtenir le feu vert des autorités chinoises, qui pourra dépendre du climat politique. le paiement en numéraire est de fait le seul accepté, le marché chinois n'étant pas aujourd'hui suffisamment ouvert pour accepter un paiement en titres. le respect du formalisme administratif, le sérieux de la préparation dans l'investissement, le souci de transparence dans l'action vis-à-vis de la cible, des investigations approfondies et prudentes voire parfois méfiantes concernant la cible sont indispensables. Mais tous ces efforts ne serviront à rien si l'investisseur ne s'arme pas d'un atout essentiel dans ce pays : la patience.
Commentaire de Pierre Pery
Membre du comité de rédaction de la revue Analyse Financière
Revue Analyse Financière n°45, Déc. 2012
