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Critique de Eroblin
Ce roman fait suite à « Ruine » de Tillie Cole et commence par la capture de ce tueur redoutable 221 par Luka alias Ruine et ses hommes. Si ce dernier a voulu le prendre ce n'est pas pour en faire un tueur à sa solde mais c'est pour répondre à une promesse faite à un mourant, un ancien adversaire enlevé comme lui et dressé pour combattre. Ce 221 est le frère jumeau de 362 et, avant leur conditionnement, ils s'appelaient Zaal et Anri Kostava, appartenaient à une famille mafieuse géorgienne massacrée par un homme qui a enlevé les jumeaux et a essayé de les rendre dociles et obéissants au moyen de drogues annihilant toute volonté. Anri Kostava (362) est mort mais Zaal est encore en vie. Aussi est-il enlevé par Luka et conduit dans une propriété au bord de la mer dans l'espoir que, sans ses doses quotidiennes de drogues, ce 221 retrouvera sa conscience et ses souvenirs. Ce que fait Luka déclenche au départ l'hostilité de sa famille et notamment de sa soeur Talia car les Kostava sont des ennemis des Tolstoï. Mais au fur et à mesure que 221 redevient Zaal, Talia commence à le voir comme son âme-soeur, un sentiment réciproque d'ailleurs.
Il y a encore beaucoup de violence dans ce tome mais elle est tempérée par une grande partie du roman où l'auteur s'attache au couple Zaal/Talia. Quand elle le voit pour la première fois, ce n'est qu'une brute obsédée par l'idée de tuer, il est d'ailleurs enchaîné dans la cave car il est trop dangereux. Mais à partir du moment où les drogues cessent de faire leur effet, Talia découvre un jeune homme perdu, une victime plus qu'un bourreau. de son côté Zaal voit en elle son ange, une jeune femme qui peut le sauver. On peut peut-être douter que quelqu'un, drogué depuis des années, parvienne aussi facilement à retrouver sa pleine conscience mais nous sommes dans une fiction et l'auteure a assez de talent pour nous faire croire à l'impossible. Toujours est-il que j'ai beaucoup aimé ce couple et que j'ai tourné les pages avec avidité pour savoir si tout se terminait bien. On est dans une romance, vous vous doutez bien de la réponse. Et j'ai aimé aussi la fin car elle présage d'une suite que je vais m'empresser de lire.
Il y a encore beaucoup de violence dans ce tome mais elle est tempérée par une grande partie du roman où l'auteur s'attache au couple Zaal/Talia. Quand elle le voit pour la première fois, ce n'est qu'une brute obsédée par l'idée de tuer, il est d'ailleurs enchaîné dans la cave car il est trop dangereux. Mais à partir du moment où les drogues cessent de faire leur effet, Talia découvre un jeune homme perdu, une victime plus qu'un bourreau. de son côté Zaal voit en elle son ange, une jeune femme qui peut le sauver. On peut peut-être douter que quelqu'un, drogué depuis des années, parvienne aussi facilement à retrouver sa pleine conscience mais nous sommes dans une fiction et l'auteure a assez de talent pour nous faire croire à l'impossible. Toujours est-il que j'ai beaucoup aimé ce couple et que j'ai tourné les pages avec avidité pour savoir si tout se terminait bien. On est dans une romance, vous vous doutez bien de la réponse. Et j'ai aimé aussi la fin car elle présage d'une suite que je vais m'empresser de lire.
