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Critique de bdelhausse
Le jour de la distribution des talents, Chris Colfer a fait plusieurs fois la file... Acteur, scénariste, chanteur, producteur, écrivain... dire qu'il a plusieurs cordes à son arc est bien faible. Rayon littérature, il est principalement connu pour sa saga le pays des contes, dont ce tome est le premier (d'une série de 6 à ce jour).
Conner et Alex sont frère et soeur. Ils sont orphelins de père. Leur mère essaie de joindre les deux bouts. Mais c'est dur. Ils ont été obligés de déménager et ne se plaisent pas dans leur nouvelle maison. A l'école, Alex est une bûcheuse, Conner un tire-au-flanc. Ils sont jumeaux et il fêtent leurs 12 ans sans grande fête. Alex réfléchit. Conner est intuitif. Il prend toujours le contre-pied de ce que l'on attend de lui. Quand leur grand-mère adorée leur offre le livre contenant les contes de leur enfance qui s'en va, ils sont aux anges, jusqu'à ce que le livre commence à donner des signes de "vie"... et les avale tous les deux, direction le Pays des Contes... Un monde où les personnages des contes de fées vivent réellement.
OK, je vous entends d'ici. C'est du déjà-vu. On croirait lire une resucée de Narnia, une pâle imitation de Dorothy et du Magicien d'Oz. Chris Colfer s'en amuse d'ailleurs beaucoup, provoquant une certaine mise en abîme quand Alex et Conner eux-mêmes comparent leurs aventures "réelles" à celles fictionnesques des enfants de Narnia ou de Dorothy...
Alex et Conner sont bien campés, leurs rouages psychologiques sont clairs, bien définis et laissent tous les champs du possible libres pour des péripéties. J'ose à peine dire "rebondissements" car il n'y en a pas vraiment. Mais cela n'est pas gênant pour autant. Chris Colfer joue à plein la carte du conte, et on voit souvent tout venir dans les contes, l'intérêt d'un conte réside dans l'enchaînement des aventures, dans une morale (personnelle, chacun y puisant ce dont il a besoin) et dans le fait que les personnages sont différents à la fin de l'histoire, ils ont progressé, mûri, appris. Les contes sont éducatifs, pédagogiques. Ce sont souvent des parcours initiatiques, illustrant le passage à l'adolescence. Et de ce point de vue, Chris Colfer a tout bon.
Dans le Pays des Contes, les jumeaux recontrent Malgriffe, le chef des loups, unifiés pour mieux résister aux velléités des reines qui veulent les éradiquer. Les reines en question, ce sont toutes les princesses des contes de fées. le Chaperon rouge, Raiponce, la Belle au Bois Dormant, etc. Boucle d'Or est recherchée pour effraction et vol chez les ours qui ont porté plainte. Chaperon rouge est égocentrique, elle veut Jack (celui des haricots magiques) mais lui ne veut pas d'elle. Et ainsi de suite.
Pour rentrer chez eux, Alex et Conner n'ont qu'une option: retrouver les 8 ingrédients pour lancer le sortilège perdu, celui qui exauce les voeux. Ils sont aidés par un carnet de notes, écrit par un homme qui a déjà par le passé collecté les ingrédients et lancé le sortilège. Mais la vilaine sorcière (celle du miroir, ô mon miroir...) s'est évadée. Et elle aussi veut lancer le sortilège perdu.
Or, ce sortilège ne peut plus être lancé qu'une seule fois. La vilaine sorcière lance le Chasseur (et sa fille) aux trousses des jumeaux. Qui arrivera à lancer le sortilège...? Mystère. Car les choses ne sont peut-être pas aussi linéaires et dépourvues de rebondissements que j'ai pu le dire...
Une très belle lecture. Saine, optimiste, vive, dynamique, pleine d'humour... qui se trouve maintenant dans les listes de lectures scolaires, et on peut le comprendre aisément.
Conner et Alex sont frère et soeur. Ils sont orphelins de père. Leur mère essaie de joindre les deux bouts. Mais c'est dur. Ils ont été obligés de déménager et ne se plaisent pas dans leur nouvelle maison. A l'école, Alex est une bûcheuse, Conner un tire-au-flanc. Ils sont jumeaux et il fêtent leurs 12 ans sans grande fête. Alex réfléchit. Conner est intuitif. Il prend toujours le contre-pied de ce que l'on attend de lui. Quand leur grand-mère adorée leur offre le livre contenant les contes de leur enfance qui s'en va, ils sont aux anges, jusqu'à ce que le livre commence à donner des signes de "vie"... et les avale tous les deux, direction le Pays des Contes... Un monde où les personnages des contes de fées vivent réellement.
OK, je vous entends d'ici. C'est du déjà-vu. On croirait lire une resucée de Narnia, une pâle imitation de Dorothy et du Magicien d'Oz. Chris Colfer s'en amuse d'ailleurs beaucoup, provoquant une certaine mise en abîme quand Alex et Conner eux-mêmes comparent leurs aventures "réelles" à celles fictionnesques des enfants de Narnia ou de Dorothy...
Alex et Conner sont bien campés, leurs rouages psychologiques sont clairs, bien définis et laissent tous les champs du possible libres pour des péripéties. J'ose à peine dire "rebondissements" car il n'y en a pas vraiment. Mais cela n'est pas gênant pour autant. Chris Colfer joue à plein la carte du conte, et on voit souvent tout venir dans les contes, l'intérêt d'un conte réside dans l'enchaînement des aventures, dans une morale (personnelle, chacun y puisant ce dont il a besoin) et dans le fait que les personnages sont différents à la fin de l'histoire, ils ont progressé, mûri, appris. Les contes sont éducatifs, pédagogiques. Ce sont souvent des parcours initiatiques, illustrant le passage à l'adolescence. Et de ce point de vue, Chris Colfer a tout bon.
Dans le Pays des Contes, les jumeaux recontrent Malgriffe, le chef des loups, unifiés pour mieux résister aux velléités des reines qui veulent les éradiquer. Les reines en question, ce sont toutes les princesses des contes de fées. le Chaperon rouge, Raiponce, la Belle au Bois Dormant, etc. Boucle d'Or est recherchée pour effraction et vol chez les ours qui ont porté plainte. Chaperon rouge est égocentrique, elle veut Jack (celui des haricots magiques) mais lui ne veut pas d'elle. Et ainsi de suite.
Pour rentrer chez eux, Alex et Conner n'ont qu'une option: retrouver les 8 ingrédients pour lancer le sortilège perdu, celui qui exauce les voeux. Ils sont aidés par un carnet de notes, écrit par un homme qui a déjà par le passé collecté les ingrédients et lancé le sortilège. Mais la vilaine sorcière (celle du miroir, ô mon miroir...) s'est évadée. Et elle aussi veut lancer le sortilège perdu.
Or, ce sortilège ne peut plus être lancé qu'une seule fois. La vilaine sorcière lance le Chasseur (et sa fille) aux trousses des jumeaux. Qui arrivera à lancer le sortilège...? Mystère. Car les choses ne sont peut-être pas aussi linéaires et dépourvues de rebondissements que j'ai pu le dire...
Une très belle lecture. Saine, optimiste, vive, dynamique, pleine d'humour... qui se trouve maintenant dans les listes de lectures scolaires, et on peut le comprendre aisément.
