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Critique de sandrine57


La vie est belle pour Izzy. Son Cupcake Café ne désemplit pas et la période de Noël qui approche est celle qu'elle préfère dans l'année. La seule ombre au tableau est l'absence d'Austin, son petit ami en déplacement à New York où il pourrait bien décrocher un job de rêve. En attendant son retour, elle s'occupe de son frère Darny, un adolescent difficile mais attachant. Pendant que sa meilleure amie Helena profite des joies de la maternité, que Pearl hésite toujours entre le père de son fils et le gentil facteur, que Caroline négocie un divorce long et difficile, Izzy pense à Noël, à ses gâteaux et à Austin. Mais à New York, le jeune banquier est aux anges. Cette ville lui plaît beaucoup et il pourrait envisager de s'y installer…Izzy pourra-t-elle abandonner Londres, ses amis, son magnifique café, tout ce qu'elle a construit, pour suivre l'homme qu'elle aime de l'autre côté de l'Atlantique ?

Petite incohérence de l'auteure qui terminait le tome précédent avec une Izzy euphorique, prête à suivre Austin jusqu'au bout du monde…
Apparemment, elle est redescendue de son nuage et ne veut plus quitter le café pour lequel elle s'est tant battue. Sage réflexion mais qui met son couple en péril. On la retrouve donc fidèle à elle-même : les mains dans la farine et le coeur brisé.
Un tome entre Londres et New York, entre grands sentiments et malentendus, entre petits bonheurs et gros chagrins. Une suite un peu inutile et assez inaboutie. Des questions restent sans réponses, concernant Pearl, par exemple. Les personnages évoluent peu. Helena qui était si forte, si indépendante, n'est plus que l'ombre d'elle-même, ridiculement éblouie par sa fille, Izzy passe son temps à pleurer et Pearl reste stupidement attachée à un homme qui n'en vaut pas la peine. Seule Caroline s'en sort bien et son personnage prend de l'épaisseur et gagne en humanité.
La fin, abrupte, fera frémir la fibre féministe de chaque lectrice. Tout cela manque de modernité et de caractère. Jenny Colgan laisse à penser qu'une femme ne peut pas se réaliser sans un homme auprès d'elle. Même si cet homme est un échalas maladroit, pas très futé, avec un adolescent rebelle à charge ! Dommage !
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