AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de vnzt


A l'aurore du premier matin de 1965, au moment où une violente bourrasque de neige s'abat sur Tokyo, dans un parc un homme entame le rituel du Suppuku (Hara-kiri), ancienne façon de se repentir d'un péché impardonnable et ainsi ''laver '' son honneur de samouraï. Quelques jours plus tard un attaché de l'ambassade de France au Japon reçoit un paquet contenant douze 78 tours d'une même artiste, une pianiste française Emerence von Spanner et trente-six carnets enveloppés dans une toile noire. Sur chacun d'eux une étiquette avec un numéro d'un à trente-six calligraphié à l'encre, pas d'autre indication. C'est l'histoire d' Emile Monroig qui lui confie en guise de testament, le roman de sa vie.

A mesure que les carnets défilent, le lecteur est emporté dans les méandres de la grande Histoire, de Berlin à Paris pendant la période nazie, jusqu'à la Corée pendant la guerre froide.
Richard Collasse, avec Suppuku, nous décrit une page sombre de notre histoire. La folie humaine. Un rythme haletant se dégage des trente-six carnets. Ils n'épargnent pas le lecteur de l'émotion et de sensations intenses. La description des scènes de guerre est poignante, dure et d'une précision ahurissante. On croirait même que l'auteur les a vécues. Les autres personnages du roman sont criants de vérité. Comme des infirmes ballottés dans le vaste océan de la vie, vous ne sortirez pas indemnes de ce roman. Suppuku fait partie de ces livres, rares, qui une fois refermés, vous suivent inlassablement toute votre vie.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}