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Critique de Ladybirdy


Sandrine Collette revisite et parfait son style habituel pour un roman hautement psychologique et introspectif.

Ces orages-là dresse le portrait d'une jeune fille, Clémence qui essaye de se reconstruire à la suite d'une relation toxique. Thomas, prédateur hors pair est surtout un grand pervers manipulateur. Son truc à lui, ordonner à Clémence de courir en culotte blanche dans la forêt. Si Thomas la retrouve, elle est morte. Diabolique n'est ce pas.

Clémence est meurtrie, perdue, plus proche de la mort que de la vie. Elle souffre. le martyr, la peur au ventre.

Pas d'intrigue donc ici. Pas de suspens comme en connaît l'auteure. Mais un roman qui dissèque plutôt très bien l'âme humaine après une relation destructive. le personnage de Gabriel apporte cette touche lumineuse qu'on appelle la résilience et qui permet à l'histoire de ne pas sombrer trop loin dans les abysses ténébreuses.

C'est bien écrit. C'est évocateur. C'est révélateur. Il m'en aurait fallu peut-être plus pour me surprendre ou me voir m'attacher à Clémence. Il y a dix ans, j'aurai certainement eu envie de la serrer dans mes bras. Jeune, l'emprise est quelque chose de redoutable mais qui avec le temps et l'expérience me semble moins probable. D'où mon incapacité actuelle à la cerner pleinement et à me sentir à l'aise dans ce roman.
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