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Critique de Malivriotheque


Retour en arrière : ce sont les 10èmes Hunger Games et Snow, à tout juste 18 ans et pas encore diplômé de l'académie du Capitole, se retrouve mentor de la jeune fille du District 12, Lucy Gray Baird. Son but est clairement de se faire bien voir et gagner afin de supprimer toutes les menaces financières qui pèsent sur la famille Snow. Malgré ses ambitions, il va tomber sous le charme de la tribut alors que celle-ci a peu de chances de gagner...

L'attrait principal de ce livre, c'est bien de nous dévoiler comment Snow est devenu le personnage que l'on connaît bien dans la célèbre trilogie. Sauf que même si la fin a de quoi satisfaire, beaucoup de questions restent quand même en suspens.
Tout commence avec un jeune Coriolanus comme on s'y attendait, à savoir ambitieux, néanmoins marqué par la guerre. Avec ces 10èmes Hunger Games loin des 74 et 75èmes de la trilogie, on découvre la création au fur et à mesure du tournoi mortel : les tributs étaient traités comme des bêtes jusqu'au bout, habillés de haillons et à peine nourris, enchaînés et parqués dans un zoo à la merci des rats ; l'évènement n'avait rien de faste et attirait peu les foules, surtout celles des districts les plus éloignés du Capitole ; les mentors étaient des jeunes totalement inexpérimentés qui voulaient juste finir en bonne position sur le podium malgré la mort de leurs tributs. Et puis malgré des élèves-mentors qui débattent du bien-fondé des Jeux, c'est bien de la suprématie du Capitole dont il est déjà question et la punition des districts pour s'être rebellés. En somme, le pouvoir, et pour cela Collins développe pléthore de personnages qui se l'accaparent face à d'autres qui ne peuvent pas supporter l'injustice et l'immoralité de la chose.
On démarre donc avec des jeunes pas d'accord mais qui se prennent au jeu et deviennent ironiquement mentors pour tester leur futur leadership. Il y a des méchants, bien évidemment, qui eux-mêmes se révéleront les mentors du futur Snow.
Le comportement de ce dernier évolue grandement au fil du livre, au point de se demander régulièrement comment il en est arrivé à devenir l'horrible président du futur. Il y a des contractions, le Bien et le Mal se bousculent constamment en lui, jusqu'à la fin, qui ne peut pourtant être on ne peut plus claire. Malgré l'amour et l'amitié, le succès l'emporte sur les sentiments et on assiste à cette fameuse fin qui justifie les moyens.
La fin, ainsi, est le meilleur moment du livre. Car la partie dans la base des Pacificateurs est longue et les Hunger Games ne représentent que le tiers de l'histoire, tout en n'ayant pas la même aura que dans les autres tomes. Pourtant, on en apprend des subtilités ! Quant au personnage de Lucy Gray, on a du mal à s'attacher à lui. Les chansons sont trop nombreuses, les interventions des Coveys assez inutiles, la sortie de Baird des Jeux manque cruellement au récit. Mais on finit par obtenir ce qu'on était venu chercher : les motivations de Snow, sa formation, ses raisons personnelles de pouvoir, son attachement aux Jeux qu'il a grandement peaufinés, son problème avec le District 12.
Au final, ça se lit, d'autant que c'est mieux écrit que d'autres bouses du genre dystopico-teen, mais je suis convaincue que ça se regardera même mieux une fois que l'adaptation sera sortie.
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