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Critique de Francedewepion
Bruno Colmant est un brillant économiste belge reconnu tant en Belgique qu'à l'étranger. Il a occupé divers postes de haute responsabilité dans diverses grandes entreprises et est professeur dans plusieurs universités belges.
Il fut aussi Directeur de Cabinet du Ministre des Finances (2006-2007). A cette époque, j'étais fonctionnaire dans ce ministère et certaines de ses prises de position sont mal passées parmi les gens de terrain , comme moi. Mes collègues et moi le considérions comme un théoricien qui privilégiait les grosses entreprises et les financiers au détriment des travailleurs - salariés, "petits commerçants", professions libérales etc.
Ce livre a retenu mon attention car dans les médias qui en parlaient, il me semblait que l'auteur avait changé certaines de ses convictions.
Cet essai a été écrit au tout début de la crise du Covid, et j'ai pu ainsi constater avec un certain plaisir que M. Colmant se rendait compte du gouffre qui était en train de s'accroitre entre les quelques plus riches et le peuple.
Il constate que l'Europe ,en voulant imiter le capitalisme américain et en plongeant à l'époque de Mrs Thatcher dans l'ultra-libéralisme, s'est trompée. Une économie doit refléter le mode de vie, la culture propre de l'Europe . Mais l'Europe et ses nombreux pays ne forment pas une unité comme la Chine ou les Etats-Unis.
La création de la monnaie unique Euro, a également démontré ses limites.
La mondialisation économique a pris le pouvoir sur le monde entier. Les hommes politiques de chaque état européen ont perdu les vraies rênes du pouvoir : celui-ci est dévolu à l'argent.
Cette mondialisation est en outre difficilement compatible avec nos états "providence". Il faut bien avouer que nous, européens de l'ouest avons une sécurité sociale qui laisse peu de monde sur le carreaux. Reconnaissons que nous sommes gâtés par rapport à d'autres peuples si par exemple nous tombons malades.
L'Europe a pâti de la crise économique de 2008 qui trouve son origine aux USA. Les européens pâtissent aussi de la crise du covid où l'on ne peut que constater que l'Europe n'a été créée que pour le capital, les grosses entreprises mais que l'Europe sociale n'existe pas. L'Europe a du mal à se définir comme une unité forte telle les USA ou la Chine.
Il faudra à l'avenir trouver un équilibre entre économie, politique , social et éducation car nos générations futures vont vers un grave péril.
Bref, un équilibre entre la finance pure et dure, sans concession, et l'humain et la nature.
En conclusion, je félicite M. Colmant d'oser avouer publiquement s'être trompé par le passé et que les dernières crises mondiales lui ont fait prendre conscience du danger de la mondialisation et de l'ultra-libéralisme pour l'Homme (et la femme) ainsi que pour l'environnement. .
De plus, j'ai pu constater tout au long de l'essai que l'auteur est non seulement un éminent économiste mais démontre aussi une grande culture littéraire voire une grande culture tout court.
Il fut aussi Directeur de Cabinet du Ministre des Finances (2006-2007). A cette époque, j'étais fonctionnaire dans ce ministère et certaines de ses prises de position sont mal passées parmi les gens de terrain , comme moi. Mes collègues et moi le considérions comme un théoricien qui privilégiait les grosses entreprises et les financiers au détriment des travailleurs - salariés, "petits commerçants", professions libérales etc.
Ce livre a retenu mon attention car dans les médias qui en parlaient, il me semblait que l'auteur avait changé certaines de ses convictions.
Cet essai a été écrit au tout début de la crise du Covid, et j'ai pu ainsi constater avec un certain plaisir que M. Colmant se rendait compte du gouffre qui était en train de s'accroitre entre les quelques plus riches et le peuple.
Il constate que l'Europe ,en voulant imiter le capitalisme américain et en plongeant à l'époque de Mrs Thatcher dans l'ultra-libéralisme, s'est trompée. Une économie doit refléter le mode de vie, la culture propre de l'Europe . Mais l'Europe et ses nombreux pays ne forment pas une unité comme la Chine ou les Etats-Unis.
La création de la monnaie unique Euro, a également démontré ses limites.
La mondialisation économique a pris le pouvoir sur le monde entier. Les hommes politiques de chaque état européen ont perdu les vraies rênes du pouvoir : celui-ci est dévolu à l'argent.
Cette mondialisation est en outre difficilement compatible avec nos états "providence". Il faut bien avouer que nous, européens de l'ouest avons une sécurité sociale qui laisse peu de monde sur le carreaux. Reconnaissons que nous sommes gâtés par rapport à d'autres peuples si par exemple nous tombons malades.
L'Europe a pâti de la crise économique de 2008 qui trouve son origine aux USA. Les européens pâtissent aussi de la crise du covid où l'on ne peut que constater que l'Europe n'a été créée que pour le capital, les grosses entreprises mais que l'Europe sociale n'existe pas. L'Europe a du mal à se définir comme une unité forte telle les USA ou la Chine.
Il faudra à l'avenir trouver un équilibre entre économie, politique , social et éducation car nos générations futures vont vers un grave péril.
Bref, un équilibre entre la finance pure et dure, sans concession, et l'humain et la nature.
En conclusion, je félicite M. Colmant d'oser avouer publiquement s'être trompé par le passé et que les dernières crises mondiales lui ont fait prendre conscience du danger de la mondialisation et de l'ultra-libéralisme pour l'Homme (et la femme) ainsi que pour l'environnement. .
De plus, j'ai pu constater tout au long de l'essai que l'auteur est non seulement un éminent économiste mais démontre aussi une grande culture littéraire voire une grande culture tout court.
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