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Critique de maltese


Ce volume est l'Ouverture du Chant de la Terre, cycle en cinq tomes, fresque importante de l'auteur tant par son style, son développement poétique, son sens de l'histoire...
Du cycle, il s'agit certainement du roman le plus linéaire. Michael Coney "casse" moins son intrigue que dans les autres volumes avec ses légendes et contes qui étoffent son univers, même s'il ne les met pas totalement de côté, les insérant davantage au coeur de son récit.
On suit ici essentiellement Karina, la fille d'El Tigre, chef des Félinas, hybrides de félin et d'humain. L'action se passe très loin dans le futur, dans une contrée que l'on situe en Amérique du Sud, et où les hommes se déplacent grâce à des chars à voiles le long de rail en bois. Dans ce futur, la religion instaurée par les Chihuahuas recommande de ne pas manger d'animaux et de proscrire tout type de métal.
L'auteur inscrit son histoire au sein d'un vaste destin à la fois de la Terre et de chaque être qui y habite, y compris de puissantes "entités", à commencer par Starquin, quasi dieu, dont l'avenir dépend du devenir de Karina.
Coney développe avec notamment les aléapistes, c'est-à-dire les diverses versions possibles de la destinée de chacun, une réflexion sur l'avenir, sur le destin et la possibilité de le manipuler.
Une oeuvre d'une grande originalité, qui ne craint pas d'allier une profonde intelligence à un vrai divertissement.

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