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Critique de ladesiderienne


C'est la première fois que l'ennui me gagne en lisant un polar de Connelly. Où est donc passé l'auteur du "Poète" et de "Créances de sang" ?

Commençons par le positif : sa nouvelle héroïne Renée Ballard a trouvé sa place professionnellement dans son service de nuit. Les années sont passées, elle s'est sédentarisée et a quitté sa tente sur la plage. Si le livre porte en bandeau "Une nouvelle enquête de Bosch et Ballard", il faut bien reconnaître que notre cher Harry ne fait plus office que de second rôle. La ville de L.A., par contre, reste toujours au premier plan, on la découvre en proie à la pandémie et en plein confinement. Mais l'auteur s'étend surtout sur le malaise au sein de la Police. Les coupes budgétaires ont paralysé les finances mais aussi gelé la motivation des troupes. Seule Ballard garde son empathie pour les victimes et fait figure de "Wonder woman".

Malheureusement, j'ai l'impression que l'auteur n'est plus capable de trouver un scénario assez dense pour tenir le suspense sur un roman entier. Une fois de plus, le lecteur est amené à suivre deux enquêtes. Autant, j'ai accroché à celle des "Hommes de minuit", autant, l'autre m'a lassée. Connelly s'étale aussi beaucoup sur la guéguerre qui règne entre les services, les coups bas entre collègues et les problèmes avec la hiérarchie. Au milieu de tous ces intervenants, j'y ai perdu mon latin. Même le traducteur a fait relâche car j'ai trouvé de nombreuses coquilles au cours de la lecture.

Ma déception se solde par un 10/20. Autant, dans les thrillers juridiques avec Mike Haller pour héros, user d'une multitude de détails aide à comprendre le fonctionnement de la justice américaine, autant dans un polar, c'est de l'action qu'il faut.

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