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Critique de Pecosa


Adapté au cinéma en 1999 par Martin Scorsese sous le titre A tombeau ouvert, Ressusciter les morts, roman autobiographique que l'on doit à l'ancien ambulancier new-yorkais Joe Connelly, nous plonge sans ménagement dans le quotidien de ceux que l'on nomme paramedics. Arrêts cardiaques, overdoses, blessures par balles, démence, pauvreté, précarité, désarroi des familles, c'est à tout cela que son double, Frank Pierce, doit fair face, nuit après nuit, dans le quartier de Hell's Kitchen. Littéralement shooté à l'adrénaline, et à l'obsession de sauver des vies, Pierce a vu sa vie personnelle partir à vau-l'eau. Entre deux interventions, les fantômes des missions passées le hantent, et le lecteur se retrouve immergé dans les songeries -pour ne pas dire cauchemars- éveillées de l'urgentiste.
Ne tirez pas sur l'ambulance, Frank Pierce s'en charge tout seul.
Le récit est mené à 100 à l'heure, l'écriture est hachée, pour dire l'urgence des interventions, l'adrénaline qu'elles provoquent, et la décrépitude des existences que les ambulanciers découvrent en franchissant le pas des portes. L'ouvrage est une réussite. Connelly parvient à nous faire prendre conscience de la réalité de son métier, et des répercussions qu'il peut avoir face à l'omniprésence de la misère et à la tentation de succomber à une trop grande empathie vis-à-vis des victimes. Ressusciter les morts m'a rappelé l'excellent roman noir de Shannon Burke, 911, sur le même sujet.
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