AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de bdelhausse


Malgré de nombreuses failles, ce premier tome d'une saga de SF post-apocalyptique dégage un je-ne-sais-quoi d'attachant, de fascinant.

Post-apo... car les humains ont traficoté avec la météo et le climat et modifié la place de la calotte glaciaire. La France est donc sous la neige, et sans doute toute l'Europe qui est entouré par un mur invisible qui empêche de passer. Douze portes existent, mais seuls les Etats extérieurs en connaissent la localisation. Rien qu'en résumant la situation de la sorte, cela génère des dizaines d'objections et de questions. Mais en même temps, on sent Convard aux commandes. On sent qu'il se projette dans le futur de la saga. On ne navigue pas à vue avec Convard (contrairement à d'autres scénaristes qui inventent tome après tome).

Northman recueille un enfant (5 ans) quasi mort de froid, à côté des cadavres de ses parents, déjà mangés par les corbacs. Fondu enchaîné, et on retrouve le garçon adolescent (13 ans à vue de nez), nommé Neige par Northman et toujours amnésique, lorgnant vers la cité proche, avec l'intuition que les meurtriers de ses parents sont là. Il va donc y partir. Et de nouveau, tout cela suscite plein de questions et d'incohérences. Mais ce n'est pas grave, finalement, car Convard a capté l'attention du lecteur qui frémit déjà pour Neige et veut en savoir davantage. Sur Neige, Northman et le monde...

La seconde partie du tome voit Neige arriver dans une cité fortifiée par quartiers, en proie à une sorte de guerre civile. Il échoue ches les Hospitaliers, organisés autour d'un hôpital, ce qui leur donne un pouvoir considérable. Neige participe à un assaut, et décide de rester pour percer le secret des assassins de ses parents.

Côté dessins, on évolue entre Bilal et Cosey par moments. On a un peu de mal à trouver une identité graphique. Cela flotte un peu. Mais cela fait mouche quand même.

Clap de fin pour le tome 1. La série date de 1987, et si on regarde cela avec des yeux de 2023, on peut snober le résultat, que ce soit pour le scénario ou le dessin. Et pourtant, au terme de ce tome, je n'ai qu'une question... "et après, y'a quoi?"...
Commenter  J’apprécie          110



Ont apprécié cette critique (11)voir plus




{* *}