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Critique de fnitter


Un premier sentiment mitigé.

Premier tome d'une série de dark fantasy devenue mythique et qui à ce jour compte 13 volumes en français.
En propos liminaire, je tiens à dire que je fais ici la critique de ce premier tome et non de la série entière dont je compte lire encore quelques tomes avant de me faire une opinion.

La compagnie noire, une bande de mercenaires de plusieurs siècles d'existence, ayant compté jusqu'à 6000 membres et moins de 1000 pour ce premier opus. Elle se bat pour l'argent et une vague fierté. La politique, l'éthique ou la morale n'ont rien à voir dans l'affaire. Cette troupe a une histoire : Les annales, tenues en ce moment par Toubib, dont le nom révèle la fonction.
Pour ce premier tome, la compagnie se met au service de la Dame, l'éternelle Canaille, l'Ombre vivante, la veuve noire au coeur de la toile d'araignée, une demi-déesse du mal. Et oui, car peu importe pour qui la compagnie travaille; D'ailleurs le Mal est relatif et dépend de quel côté l'on se trouve, de quel côté on pointe son doigt accusateur. La Dame et ses asservis ou les Blanc et leur Cercle qui compte quelques belles enflures aussi...

Dans cet univers, la magie, ou plutôt la sorcellerie, est omniprésente et occupe une part importante du roman. Parmi les personnages principaux, en dehors de la dame et ses asservis, on retrouve les sorciers de la compagnie, Gobelin, Qu'un-Oeil et Silence, dont les truculentes rivalités égaillent un peu le quotidien de la troupe.
la compagnie est noire, crasseuse et sent la sueur, l'atmosphère est sombre et glauque, mais même si des exactions sont commises, l'auteur glisse gentiment dessus, il ne faudrait pas non plus qu'on en vienne à les détester. Parce qu'au final on les aime bien ces crapules, qui ont d'ailleurs pour certaines un grand coeur, (hein Corbeau ?).

Pourquoi ce sentiment mitigé alors ? Après toutes ces critiques dithyrambiques, je m'attendais à quelque chose d'énorme, genre (Gagner la guerre), mais durant les 150 première pages je me suis ennuyé. le roman a du mal à démarrer, le fil est décousu et le style lapidaire (sujet verbe complément) de l'auteur n'a pas arrangé les choses; Je recherchais quelque chose de plus complexe.
Puis petit à petit, l'histoire a trouvé son rythme de croisière et j'ai fini par m'intéresser au devenir de cette compagnie et à son combat pour la dame, au devenir de ses personnages principaux, peut-être parce qu'on rentrait dans la phase combat ? (qui d'ailleurs restent eux-aussi assez soft en regard de ce qui s'est déjà fait en fantasy comme en sf).

Deux étoiles pour la première partie, quatre pour la seconde. Attendons le second tome : le Château noir
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