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Critique de Calimero29
Je découvre Oscar Coop-Phane avec ce roman qui est son huitième; je dois avouer humblement que je n'avais jamais entendu parler de cet auteur auparavant.
Nous suivons trois personnages, dont la vie est racontée alternativement par un narrateur extérieur, qui ne se connaissent pas et ne se rencontreront probablement jamais mais qui sont liées par la rose.
* Nana, 20 ans, la cueille dans des serres en Ethiopie
* Jan, 33 ans, les achète à la criée au fleurs d'Amsterdam pour qu'elles soient revendues partout en Europe
* Ali, immigré du Bangladesh, qui a laissé sa femme et son fils au pays, les revend à la sauvette le soir dans les bars et les restaurants parisiens.
Ce roman m'en a rappelé un autre qui a utilisé le même processus narratif de 3 personnages, sans aucun lien entre eux, si ce n'est le commerce autour des cheveux et dont on découvre le destin alternativement : "La tresse" (2017) de Laetitia Colombani.
A la différence de "La tresse", ce roman ne laisse place à aucune lueur d'espoir. La solitude des trois personnages, même et surtout au milieu d'autres personnes, est poignante. Chacun d'eux subit sa vie et essaye d'échapper au vide qui les saisit, Nana en rêvant, Jan en buvant et Ali en quittant tôt les 30m2 où il vit avec six autres immigrés illégaux pour marcher dans Paris.
Le contraste est saisissant entre la rose, symbole de beauté, d'amour, de bonheur et la vie déprimante des trois personnages. La rose est le vecteur, pour l'auteur, d'une critique de la société de consommation où même la beauté s'achète le moins cher possible pour être revendue le plus cher possible, en broyant au passage des êtres humains.
L'écriture, très réaliste, nous permet de ressentir la vacuité qui envahit les personnages. J'ai trouvé ce roman très déprimant et ce n'était peut-être pas le bon moment pour moi de le lire.
#Rosenuit #NetGalleyFrance
Nous suivons trois personnages, dont la vie est racontée alternativement par un narrateur extérieur, qui ne se connaissent pas et ne se rencontreront probablement jamais mais qui sont liées par la rose.
* Nana, 20 ans, la cueille dans des serres en Ethiopie
* Jan, 33 ans, les achète à la criée au fleurs d'Amsterdam pour qu'elles soient revendues partout en Europe
* Ali, immigré du Bangladesh, qui a laissé sa femme et son fils au pays, les revend à la sauvette le soir dans les bars et les restaurants parisiens.
Ce roman m'en a rappelé un autre qui a utilisé le même processus narratif de 3 personnages, sans aucun lien entre eux, si ce n'est le commerce autour des cheveux et dont on découvre le destin alternativement : "La tresse" (2017) de Laetitia Colombani.
A la différence de "La tresse", ce roman ne laisse place à aucune lueur d'espoir. La solitude des trois personnages, même et surtout au milieu d'autres personnes, est poignante. Chacun d'eux subit sa vie et essaye d'échapper au vide qui les saisit, Nana en rêvant, Jan en buvant et Ali en quittant tôt les 30m2 où il vit avec six autres immigrés illégaux pour marcher dans Paris.
Le contraste est saisissant entre la rose, symbole de beauté, d'amour, de bonheur et la vie déprimante des trois personnages. La rose est le vecteur, pour l'auteur, d'une critique de la société de consommation où même la beauté s'achète le moins cher possible pour être revendue le plus cher possible, en broyant au passage des êtres humains.
L'écriture, très réaliste, nous permet de ressentir la vacuité qui envahit les personnages. J'ai trouvé ce roman très déprimant et ce n'était peut-être pas le bon moment pour moi de le lire.
#Rosenuit #NetGalleyFrance
