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Critique de beatriceferon
Depuis qu'elle a décidé de redonner au « Chêne courbe » ses lettres de noblesse, Alexandra a déjà dû surmonter quantité d'obstacles. Quand Jeanne, qui a été pour elle comme une mère, se fait renverser par une voiture, c'en est trop pour Alexandra. Elle veut à tout prix rassembler un maximum d'indices pour faire payer à Bourgeau les innombrables méfaits dont il s'est rendu coupable. C'est loin d'être simple, bien que les victimes soient légion. Tout le monde craint les représailles.
Ce huitième épisode s'ouvre par une planche en noir et blanc. Alexandra poursuit la lecture des mémoires de son père. Elle va y découvrir une méthode assez originale pour donner à sa production un cachet inimitable.
Mais avant de pouvoir commercialiser son premier millésime, la jeune femme doit affronter pas mal d'épreuves. Certes Jeanne est sortie du coma, mais elle a perdu la mémoire. le négociant chez lequel l'emmène Nicolas douche son enthousiasme. le vin produit sur la propriété a perdu de son prestige. Il faudra beaucoup d'efforts pour redorer son blason. Alexandra résume : « Poser une bouteille de vin sur une table autour de laquelle sont réunis des amis est un geste naturel. Et plus j'avance, plus je prends conscience de l'étendue des compétences nécessaires pour que ce simple geste puisse avoir lieu. » Les auteurs vont donc emmener leurs lecteurs à la suite des héros dans le labyrinthe d'une société d'embouteillage, leur expliquer comment les premiers négociants se sont installés de l'autre côté des remparts de Bordeaux au XVIIe siècle ou encore ce qu'est le clairet. Les images en couleurs du présent alternent avec le noir et blanc des souvenirs. Espé réalise quelques beaux plans des décors, comme les carrelets (cabanes de pêcheurs) le long de la Garonne ou le reflet d'Alexandra et Nicolas dans un miroir d'eau.
Pourtant, la fin réserve son lot de malheurs et on a l'impression que l'affreux Bourgeau ne craint rien ni personne et qu'il balaiera sans scrupules tout qui se mettra en travers de son chemin.
Un épisode qui donne envie de connaître la suite.
Ce huitième épisode s'ouvre par une planche en noir et blanc. Alexandra poursuit la lecture des mémoires de son père. Elle va y découvrir une méthode assez originale pour donner à sa production un cachet inimitable.
Mais avant de pouvoir commercialiser son premier millésime, la jeune femme doit affronter pas mal d'épreuves. Certes Jeanne est sortie du coma, mais elle a perdu la mémoire. le négociant chez lequel l'emmène Nicolas douche son enthousiasme. le vin produit sur la propriété a perdu de son prestige. Il faudra beaucoup d'efforts pour redorer son blason. Alexandra résume : « Poser une bouteille de vin sur une table autour de laquelle sont réunis des amis est un geste naturel. Et plus j'avance, plus je prends conscience de l'étendue des compétences nécessaires pour que ce simple geste puisse avoir lieu. » Les auteurs vont donc emmener leurs lecteurs à la suite des héros dans le labyrinthe d'une société d'embouteillage, leur expliquer comment les premiers négociants se sont installés de l'autre côté des remparts de Bordeaux au XVIIe siècle ou encore ce qu'est le clairet. Les images en couleurs du présent alternent avec le noir et blanc des souvenirs. Espé réalise quelques beaux plans des décors, comme les carrelets (cabanes de pêcheurs) le long de la Garonne ou le reflet d'Alexandra et Nicolas dans un miroir d'eau.
Pourtant, la fin réserve son lot de malheurs et on a l'impression que l'affreux Bourgeau ne craint rien ni personne et qu'il balaiera sans scrupules tout qui se mettra en travers de son chemin.
Un épisode qui donne envie de connaître la suite.
