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Critique de Totophe17


Jean-Luc Cornette, au scénario, et Agnese Innocente, pour le dessin, nous invite à parcourir la vie d'Audrey Hepburn, actrice et ambassadrice de l'Unicef.

Nous découvrons son enfance aux Pays-Bas où elle est née dans une famille aisée. C'est le temps de l'insouciance vite perturbée par les convictions politiques e son père qui se rapprochera du mouvement nazi et intégrera une ligue fasciste.

Audrey (de son vrai prénom Edda) est passionnée par la danse classique et souhaite, plus tard devenir, danseuse. La guerre va souvenir et perturber ses projets.

Je connaissais peu de choses de la vie de cette actrice : une partie des films dans lesquels elle a joué mais aussi son rôle auprès de l'Unicef. Ce roman graphique revient sur la vie d'Edda pendant la guerre et l'occupation des Pays-Bas par les troupes allemandes, son lien avec la résistance et les privations auxquelles elle a dû faire face avec sa mère, mangeant des bulbes de tulipes pour survivre.

La vie d'Edda est faite de rencontres qui lui ouvre les portes de la gloire et de la notoriété : Colette, Givenchy, les plus grands réalisateurs américains.... Audrey a eu une vie amoureuse tumultueuse ce que j'ignorais. Elle sera mariée plusieurs fois, tombera plusieurs fois amoureuses s'engageant à, chaque fois, dans une nouvelle histoire avant la fin de la précédente.

Sa vie est un tourbillon : vie d'actrice au sommet de son art, découverte de nombreux pays pour les tournages. Mais sa vie est aussi un drame : celui de la quête de l'amour, de celui qui sera près d'elle mais aussi celui du désir d'être mère. elle y parviendra après plusieurs échecs qui auront des répercussions sur sa vie de couple.

Audrey n'est pas présentée comme une croqueuse d'hommes mais comme une femme en quête du bonheur. Elle s'investira dans son rôle d'ambassadrice de l'Unicef, en faveur des enfants, ne prêtant pas seulement son nom, mais s'engageant personnellement sur le terrai comme le fera Lady Diana. Se souvenant de ses propres souffrances, elle cherchera à faire connaître celle des enfants dans le monde et à aider à apporter des solutions.

Audrey Hepburn a fasciné les réalisateurs et le public par son regard en voutant et pas silhouette longiligne. Tout ceci est traduit par le trait graphique de Agnese Innocente, proche du manga. Cette dessinatrice est capable de montrer les changements physiques voire psychologiques de ses personnages, en modifiant quelques traits sur les visages. C'est le cas pour William Holden et ses penchants pour l'alcool, mais aussi pour la fatigue et l'amaigrissement d'Audrey.

L'histoire est présentée sans complaisance mais on sent une admiration des deux auteurs pour la parcours de cette femme surtout dans son plus beau rôle, celui de défenseur des droits des enfants dans le monde.

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