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Critique de jaiuneheurealire


Je ne sait par où commencer.
Le style peut-être. Complexe, alambiqué, contourné. Complexe parce qu'il fait appel à des aller-retour, à travers l'histoire récente du récit et le regard posé par des protagonistes des siècles précédents sur l'intrigue, comme un copié collé indépendant du récit et pourtant nécessaire à comprendre la lutte qui se joue.
Alambiqué parce que l'héroïne de l'histoire nous entraine dans sa "folie" et on ne sait plus très bien, parfois, s'il s'agit d'elle tant elle se fond dans la psychologie des "victimes", laissant errer son intellect au gré de ses perceptions.
Voilà pourquoi j'ai eu le plus grand mal à entrer dans le roman et en même temps, la plus grande difficulté à m'en extraire.
De là à comparer ce thriller à Dan Brown, c'est en diminuer la consistance. Là où le premier s'intéresse à ce qui est d'emblée perceptible, ce roman nous entraine dans une juxtaposition de sensations, d'impulsions, d'efforts pour saisir l'intrigue, une manière de percevoir le déroulement de l'histoire à travers le regard torturé d'Anna Verco, ses peurs, ses doutes, ses hallucinations textuelles.
Ouf! quand on arrive enfin à l'extrême limite de la lecture. Heureux de cet effort.
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