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Critique de ecceom


Il ne suffit pas de placer dans le décor, un père riche, sa fille délurée et un détective taciturne avec un fort penchant pour l'alcool, pour espérer se hisser au niveau de Chandler.
Dans "Chair Blanche", les réminiscences sont évidentes dès le départ et je me suis d'abord, laissé prendre au jeu. Mais assez vite, la confusion des personnages était telle que je me suis lassé de revenir en arrière pour savoir qui était qui, et j'ai fini en roue libre cette histoire de disparition, de matchs de boxe truqués, de recherche d'identité...

D'abord, il faut dire que l'originalité supposée consistant à établir en Australie, le cadre des enquêtes, tombe un peu à l'eau. Nonobstant les aborigènes très présents (on a même droit à un boomerang), on peine à s'imaginer au pays de Skippy. (en tous cas, on est loin des cartes postales avec des surfeurs blonds et des poupées siliconées).
Ensuite, il y a ces personnages assez peu définis, la plupart interchangeables, qu'on abandonne à leur sort une fois l'énigme résolue. le détective lui même emprunte à tellement de stéréotypes qu'il est assez difficile de s'y intéresser. Sa seule originalité réside dans le fait qu'il refuse de coucher avec une fille qui s'offre à lui (Il faut dire que lire qu' "elle avait le goût frais et salé de la mer pure par temps clair", est d'une telle lourdeur que ça ferait débander n'importe qui).

Et enfin, parlons-en du style, justement. Il m'a semblé au mieux, passable, très convenu, en dépit de fulgurances qu'on qualifiera de baroques pour être aimable : " Ceci me conduisait par allitération interposée aux bouquins..."

Non là, vraiment, sans moi.
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