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Critique de florigny


Le titre est éloquent. Cliff Hardy, toujours détective privé basé à Sydney est chargé par Paul Guthrie, un riche homme d'affaires, de retrouver « son » puis « ses » deux fils - plus exactement ceux de son épouse, nés d'un premier lit -, qu'il a adoptés et aime comme s'il les avait engendrés. La préoccupation de Cliff est pour l'heure de posséder une décapotable mais il ne connaît aucune femme susceptible de rouler à ses côtés, avec un foulard et des lunettes de soleil repoussées sur le haut de la tête... Choisi pour sa réputation de ne jamais lâcher prise et son honnêteté intellectuelle, Cliff accepte l'offre de l'homme nanti mais néanmoins sympathique, qui engage sa fortune pour obtenir des résultats et exige en contrepartie la plus complète attention du détective.


J'ai aimé rencontrer à nouveau Cliff Hardy, à qui je trouve, de plus en plus, une forte ressemblance avec Lew Archer, fiston littéraire de John Ross MacDonald. L'histoire est simple mais l'enquête est fouillée, méticuleuse. Chaque thème est approfondi et on découvre avec plaisir en décor, l'Australie, qui déjà en 1992, semblait bien plus progressiste que l'ancien continent confit dans ses combats d'arrière-garde. Aller se baigner sur une plage naturiste est décrit comme un acte naturel ; les relations humaines sont dénuées de jugements de valeurs sur le sexe, l'identité sexuelle ou l'appartenance sociale. Lorsque Cliff rencontre une jeune femme et noue avec elle une relation sexuelle, il n'y a ni machisme, ni domination de sa part, et pas davantage de sentimentalisme ou de niaiserie de la part de sa partenaire. Cliff et Helen sont adultes, intelligents, lucides et respectueux l'un de l'autre.


Pour ces raisons et bien d'autres, les romans de Peter Corris sont un refuge dans lequel je plonge lorsque les nouveautés littéraires, le nombrilisme, l'egocentrisme, les biographies des ayant-beaucoup-souffert épuisent mon enthousiasme !
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