>
Critique de LoupAlunettes
Que trouve t-on au fond des bois?
Au fond des bois, ce sont les mots et phrases courtes choisis par Anne Cortey qui nous y mènent pas à pas. À petit saut de grenouille, nous ressentons les sensations de cette promenade entre grandes et petites soeurs, une odeur, une main qui se serre, nous apercevons un pont, prenons le temps d'observer les poissons, la technique graphique des illustrations aussi. Des détails de crayon à la Pastel sont couchés sur de jolies jeux très colorés, couleurs des bois, des superpositions d'impressions pochoirs. Nous sommes impressionnés, charmés, nous prenons le temps. Les personnages également.
C'est la petite soeur qui raconte, la promenade n'en sera que plus saisissante.
Jeux d'émerveillement et d'imagination. Et que ce passe t-il lorsque cette dernière s'imagine seule et perdue, sans grande soeur en vue? le paysage se transforme et la promenade également et pas à pas, la tristesse s'installe au coeur des feuillages.
Elle ne voit plus le petit lapin blanc à l'arrêt, l'oiseau qui volette, les deux petits pieds nus dans l'herbe fraîche.
Le goût des mûres ramassées et un câlin devraient consoler le petit coeur affolé, ainsi qu'un petit goûter chaud, à la maison. Des couleurs tout aussi chaudes les y attendent, une maman et un bébé aussi.
C'est tout mignon, délicat, sans démonstration exagérée des émotions. Appuyé du pouvoir des mots choisis, Anne Cortey raconte une toute petite peur au fond des bois, l'instant de quelques minutes tout au plus et toutes les jolis petits plaisirs libres et agréables tout autour.
La confiture de mûres en point finale devrait convaincre de recommencer.
Un bel album pour prendre le temps de raconter et de s'imprégner d'images, de mots et de plaisirs.
Au fond des bois, ce sont les mots et phrases courtes choisis par Anne Cortey qui nous y mènent pas à pas. À petit saut de grenouille, nous ressentons les sensations de cette promenade entre grandes et petites soeurs, une odeur, une main qui se serre, nous apercevons un pont, prenons le temps d'observer les poissons, la technique graphique des illustrations aussi. Des détails de crayon à la Pastel sont couchés sur de jolies jeux très colorés, couleurs des bois, des superpositions d'impressions pochoirs. Nous sommes impressionnés, charmés, nous prenons le temps. Les personnages également.
C'est la petite soeur qui raconte, la promenade n'en sera que plus saisissante.
Jeux d'émerveillement et d'imagination. Et que ce passe t-il lorsque cette dernière s'imagine seule et perdue, sans grande soeur en vue? le paysage se transforme et la promenade également et pas à pas, la tristesse s'installe au coeur des feuillages.
Elle ne voit plus le petit lapin blanc à l'arrêt, l'oiseau qui volette, les deux petits pieds nus dans l'herbe fraîche.
Le goût des mûres ramassées et un câlin devraient consoler le petit coeur affolé, ainsi qu'un petit goûter chaud, à la maison. Des couleurs tout aussi chaudes les y attendent, une maman et un bébé aussi.
C'est tout mignon, délicat, sans démonstration exagérée des émotions. Appuyé du pouvoir des mots choisis, Anne Cortey raconte une toute petite peur au fond des bois, l'instant de quelques minutes tout au plus et toutes les jolis petits plaisirs libres et agréables tout autour.
La confiture de mûres en point finale devrait convaincre de recommencer.
Un bel album pour prendre le temps de raconter et de s'imprégner d'images, de mots et de plaisirs.
