AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Villebard


On dit bruler en enfer. C'est faux, l'enfer est le froid, le froid russe, celui de la guerre sur le front de l'est. L'auteur y raconte les souffrances et l'agonie des milliers d'Italiens pris dans la nasse d'un encerclement par l'armée rouge. Les obus, les katiouchas tuent, blessent, mutilent. le froid tue les corps et les âmes. Les corps des morts deviennent statues de glace aux formes grossières, les blessés, les gelés sont abandonnés faute de pourvoir les évacuer. La barbarie russe vient en écho de la barbarie allemande, massacre des prisonniers, abandon… Mépris des Allemandes pour les Italiens, traités en laissés pour compte. Les encore vivants passent, indifférents, à côté de ces sinistres balises qui jalonnent par milliers leur repli désespéré. le sang coule, gèle immédiatement, laissant rapidement des trainées noires où ont coulé des flots rouges ne se tarissant jamais. Sans doute un des récits les plus prenants et émouvants des ouvrages de ce type.
Commenter  J’apprécie          110



Ont apprécié cette critique (8)voir plus




{* *}