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Critique de bdelhausse


Cosey est grand et nous sommes ses prophètes. Voilà un mantra à se répéter une fois ce tome refermé.

Cosey m'a emballé et mis sur orbite. Nous avions quitté Art et Ian, deux anciens du Vietnam, en compagnie de Maureen, leur amour d'adolescence et de Keo, une jeune cambodgienne en voie d'adoption (du moins, c'est ce que dit Maureen). Art et Ian sont deux paumés qui sauvent un peu les apparences le jour, pour se retrouver coincés dans leurx cauchemars la nuit. Art vivote. Ian semble avoir remonté la pente, mais à cause de son penchant pour les femmes, il est en passe de faire imploser son mariage.

Se retrouver confrontés à Maureen embrase de nouveau les souvenirs... Maureen s'est offerte aux deux amis, la même nuit, la veille du départ pour la guerre. Elle a ensuite avorté. Et quand les deux amis la retrouvent, elle a décidé de rentrer dans les ordres. (si cela sonne bizarre quand je le raconte, je vous jure que sous la plume de Cosey, c'est grandiose)

Sauf qu'elle a désobéi à la mère supérieure, et a fugué avec Keo, qui doit rejoindre une tante au Cambodge, sa seule famille. Va alors germer dans la tête de ces deux losers un projet fou... faire de faux papiers et embarquer Keo aux USA...

La suite est un condensé d'émotions hyper maîtrisées par Cosey. Cela foire, évidemment. Deux doigts de jugeote auraient permis de le comprendre. Ils sont interceptés à l'aéropoprt. Ian devient mutique. Keo est expulsée dans un camp au Cambodge. Art rentre aux USA et s'engage dans un mariage blanc avec Daisy afin d'adopter Keo. le final est une gande bouffé d'optimisme teinté de regrets pour Maureen qui loupe le coche...

OK, c'est un peu conte de fées... Et alors? On peut prendre du plaisir à voir deux types se racheter de leurs fautes, de manière un peu malhabile.

Par contre, le trait de Cosey, la mise en couleur et le découpage sont loin d'être malhabile. Les 5 dernières pages sont une preuve des qualités de Cosey dans le découpage et la mise en page. Les premières pages, par contre, montre la maestria de Cosey pour dépeindre les petits villages côtiers italiens, le soleil, et la dolce vita qui s'écoule lentement au gré des petites routes de campagne.
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