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Je regrette, mais ce livre m'a déçu pour plusieurs raisons :
- d'abord, il est difficile d'apprécier un ouvrage dont on n'a que peu de sympathie pour l'héroïne principale ;
- la structure du livre est confuse et il est impossible de se faire une idée précise de la chronologie exacte des événements relatés ;
- le langage est cru et déplaisant à lire ;
- le grand nombre de personnages avec leurs surnoms qui défilent est un défi pour toute mémoire et
- je n'ai rien appris de consistent sur les conditions dans les prisons de femmes, ce qui était pourtant l'argument de vente et le but de mon achat.
L'ouvrage relate l'expérience personnelle de l'auteure, Vanessa Cosnefroy, qui, a 23 ans, a été arrêtée à Brive-la-Gaillarde pour escroquerie et a fait, en 3 ans er demi, 10 maisons d'arrêt pour femmes ou MAF comme elle appelle ce genre d'instituts.
L'escroquerie pour laquelle elle a été condamnée consistait à ouvrir des comptes en banque avec de fausses identités, d'y déposer des chèques falsifiés et de passer au guichet pour retirer de l'argent liquide. du fric qu'elle dépensait aussitôt en objets de luxe (une BMW 3 pack luxe) des achats (futiles) sans compter et des sorties onéreuses ("je claquais 500 euros l'air de rien" page 42).
Le parcours carcéral de Vanessa Cosnefroy est celui d'une rebelle, mais moi elle n'a pas convaincu être une rebelle pour la juste cause. C'est plutôt la rébellion de quelqu'un qui n'accepte aucune discipline, sauf si cela l'arrange personnellement, et qui a décidé de ne pas se laisser faire. le résultat en est évidemment un conflit quasi permanent avec les gardiennes de prison, que ce soit à Limoges, Dijon, Mulhouse ... et une pluie de punitions.
Stéphane Delaunay, qui s'occupe d'insertion sociale et a assisté l'auteure dans la rédaction de son livre, a pu relever dans son dossier de prison, le nombre effarant de jours et de nuits passés en cellule disciplinaire et donc en isolation.
Je ne vais pas prétendre que les taules pour femmes en France sont exemplaires. Franchement je l'ignore, mais je ne baserais pas mon jugement sur le témoignage d'une rebelle et d'une forte tête. Il y a sûrement des ouvrages plus équilibrés sur ce sujet fort complexe.
Du point de vue style ce récit biographique est sans commune mesure avec la qualité littéraire de "L'astragale" d'Albertine Sarrazin.
Je dois aussi admettre que j'étais plus occupé par l'histoire mouvementée de la jeune anglo-australienne Kylie Moore-Gilbert et sa libération, ce 26 novembre, au bout de 800 jours dans les taules iraniennes. Cette dame est professeure d'études islamiques à l'université de Melbourne et se trouvait à Téhéran pour un congrès, lorsqu'elle a été arrêtée et condamnée, en septembre 2018, pour espionnage ! Je ne manquerai certainement pas de lire ses souvenirs de prisonnière dans le paradis de Khomeiny.
Critique de kielosa
Je regrette, mais ce livre m'a déçu pour plusieurs raisons :
- d'abord, il est difficile d'apprécier un ouvrage dont on n'a que peu de sympathie pour l'héroïne principale ;
- la structure du livre est confuse et il est impossible de se faire une idée précise de la chronologie exacte des événements relatés ;
- le langage est cru et déplaisant à lire ;
- le grand nombre de personnages avec leurs surnoms qui défilent est un défi pour toute mémoire et
- je n'ai rien appris de consistent sur les conditions dans les prisons de femmes, ce qui était pourtant l'argument de vente et le but de mon achat.
L'ouvrage relate l'expérience personnelle de l'auteure, Vanessa Cosnefroy, qui, a 23 ans, a été arrêtée à Brive-la-Gaillarde pour escroquerie et a fait, en 3 ans er demi, 10 maisons d'arrêt pour femmes ou MAF comme elle appelle ce genre d'instituts.
L'escroquerie pour laquelle elle a été condamnée consistait à ouvrir des comptes en banque avec de fausses identités, d'y déposer des chèques falsifiés et de passer au guichet pour retirer de l'argent liquide. du fric qu'elle dépensait aussitôt en objets de luxe (une BMW 3 pack luxe) des achats (futiles) sans compter et des sorties onéreuses ("je claquais 500 euros l'air de rien" page 42).
Le parcours carcéral de Vanessa Cosnefroy est celui d'une rebelle, mais moi elle n'a pas convaincu être une rebelle pour la juste cause. C'est plutôt la rébellion de quelqu'un qui n'accepte aucune discipline, sauf si cela l'arrange personnellement, et qui a décidé de ne pas se laisser faire. le résultat en est évidemment un conflit quasi permanent avec les gardiennes de prison, que ce soit à Limoges, Dijon, Mulhouse ... et une pluie de punitions.
Stéphane Delaunay, qui s'occupe d'insertion sociale et a assisté l'auteure dans la rédaction de son livre, a pu relever dans son dossier de prison, le nombre effarant de jours et de nuits passés en cellule disciplinaire et donc en isolation.
Je ne vais pas prétendre que les taules pour femmes en France sont exemplaires. Franchement je l'ignore, mais je ne baserais pas mon jugement sur le témoignage d'une rebelle et d'une forte tête. Il y a sûrement des ouvrages plus équilibrés sur ce sujet fort complexe.
Du point de vue style ce récit biographique est sans commune mesure avec la qualité littéraire de "L'astragale" d'Albertine Sarrazin.
Je dois aussi admettre que j'étais plus occupé par l'histoire mouvementée de la jeune anglo-australienne Kylie Moore-Gilbert et sa libération, ce 26 novembre, au bout de 800 jours dans les taules iraniennes. Cette dame est professeure d'études islamiques à l'université de Melbourne et se trouvait à Téhéran pour un congrès, lorsqu'elle a été arrêtée et condamnée, en septembre 2018, pour espionnage ! Je ne manquerai certainement pas de lire ses souvenirs de prisonnière dans le paradis de Khomeiny.
