Spécialiste de la peinture italienne du XVIe siècle, directeur du musée des Beaux-arts d'Ajaccio,
Philippe Costamagna expose la genèse et les enjeux d'une fonction pour le moins mal connue du grand public. Un oeil, parfois comparé à un nez pour la parfumerie, est une personne qui attribue ou dé-attribue une oeuvre d'art. Leurs expertises sont aussi attendues que redoutées par les conservateurs de musée ou les collectionneurs.
Dans cet essai, l'auteur revient sur sa formation, ses grands maîtres ainsi que sur certaines grandes découvertes. Car il s'agit bien de cela.
Le propos est souvent passionnant, toujours érudit, mais pas dénué (à ma grande surprise) d'une faiblesse stylistique. Il aurait gagné en qualité grâce à plus de soin apporté à l'écriture qu'à l'exposition un peu narcissique de ses talents. Néanmoins, je regarderai dorénavant les tableaux avec un regard plus affuté, enrichi de cette connaissance. C'est certainement là le plus important.
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