AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Diabolau


Et voilà que les migous/yétis s'en mêlent ! Bof, après tout, au point où on en est... Une ambiance franchement "Tintin au Tibet", donc, pour ce tome, avec avalanches, escalades et cécité des neiges.
Pimiko Zu semble sortie de ses accès de délires schizophrènes mégalomaniaques – sans doute la mort de Mara, Kamé et Tête Noire lui a-t-elle remis les idées en place. En fait, globalement, elle se tait, et vu la teneur de ce qu'elle dit généralement, on lui sait gré de fermer son claque-merde.
Il y a quelques échanges intéressants sur la différence entre les religions des uns et des autres, avec une réflexion sous-jacente (je ne croyais plus dire ça un jour) sur la manière de laquelle les hommes "s'arrangent" avec leurs dieux. Hélas, tout ceci est un peu coulé dans un délire pseudo-ésotérique sur l'immortalité qui touche son point culminant (c'est le cas de le dire) avec cette apparition à la fin dans la grotte des migous, sur les pentes de l'Everest.
Pas si mal, cette idée de placer la tombe de Gengis Khan. du coup, je suis allé vérifier et effectivement, sa localisation est nimbée de mystère puisque les esclaves qui la creusèrent fuirent mis à mort, de même que les soldats qui les tuèrent, une fois redescendus dans la vallée. Bon, depuis, deux archéologues français ont pratiquement réussi à prouver qu'elle se trouvait en Mongolie, dans les montagnes natales du Khan, et non dans l'Himalaya, mais c'était en 2013-14, quinze ans après que Cothias s'empare de cette histoire.
On sent, d'une manière générale, une volonté des auteurs de s'emparer des principaux mythes orientaux, en tout cas les plus connus en occident. Après celui du yéti, il faut savoir que le titre du dernier opus du Vent des Dieux est "le vieux de la montagne", on s'attend donc à finir ce long voyage à Alamût.
Côté dessin, on est à l'orée des années 2000 et on sent un vent de modernisation dans la disposition et l'apparence des cases. Las, ça n'empêche pas le découpage d'être bien des fois calamiteux et de nuire clairement à la narration.
Une nouvelle fois, ça finit par une trahison, mais d'un nouveau personnage (ben oui, Tête Noire est mort et Pimiko Zu est passée à autre chose), et une nouvelle fois, Tchen-Qîn pardonne, et l'on se dit que décidément, le héros a le pardon bien facile, pour une série tout entière basée sur la vengeance.
Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}