AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Davalian


La maxime « le roi est mort, vive le roi » sert de fil rouge à la composante historique du Maitre des oiseaux. Si dans les épisodes précédents, celle-ci prenait une importance de plus en plus grande, la voilà qui est considérablement réduite. La mort d'Henri IV semble donc annoncer une nouvelle étape dans la série, d'autant que ces moments sont vus au travers des yeux d'un scénariste de bande dessinée et non d'un historien.

La famille de Troy retient davantage l'attention du lecteur. Nous assistons ici à des révélations qui n'en sont pas vraiment, mais qu'il a fallu placer à un moment à un autre. La manière dont elles sont annoncées est intéressante bien que classique. L'avenir de la jeune Ariane et de son frère semble des plus prometteurs au moment où le justicier masqué subit des aventures palpitantes et plutôt surprenantes. Léonard-langue-agile fait une apparition qui lève en partie le voile sur un rôle bien plus complexe que ne laissait supposer les apparences. Comme de juste, Germain se voit confronté aux heures ombres qui lui ont été annoncées il y a quelques temps déjà. Autant le dire, toues les personnages sont fortement occupés…

Les dessins sont toujours à la hauteur d'un scénario riche et varié. L'ambiance générale est encore imprégnée des événements récents, mais elle se distingue au profit d'une intrigue bien plus complexe. En somme il s'agit d'un album pivot, un entre deux qui annonce un renouveau de la série. Les lecteurs ne peuvent qu'attendre avec impatience de lire la suite tant celle-ci s'annonce intéressante.
Commenter  J’apprécie          192



Ont apprécié cette critique (16)voir plus




{* *}