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Critique de Macrali


De femme en femme navigue Ilyas, quarante ans, kabyle, professeur de krav maga. Il aime les femmes autant qu'il déteste son géniteur. Lui qui adore la vie parisienne, il a renoncé à s'y installer pour rester à Melun, auprès de sa mère, qui refuse de quitter son mari violent. Mais tous les week-ends, Ilyas prend sa voiture et écume les boîtes de nuit pour danser et surtout draguer. Néanmoins, Ilyas a des principes : il respecte les femmes et s'assure de leur consentement.
Lorsqu'il rencontre Elodie, ses techniques de drague sont mises à mal et il est contraint de s'adapter aux règles du jeu fixées par la jeune policière s'il veut finir la nuit avec elle, au risque de se perdre.

La narration du roman à travers Ilyas m'a quelque peu désarçonnée. le personnage est toujours dans la réflexion, dans l'analyse et a tendance à passer du coq à l'âne. C'est ainsi qu'en début de phrase, il peut s'adresser à sa mère pour la finir en parlant d'une conquête. Bien sûr, tel est certainement l'objectif de l'auteure, pour montrer à quel point son personnage est torturé et amener au basculement de sa vie ce fameux soir.
Bref, mieux vaut être bien éveillé et concentré pour suivre le récit d'Ilyas !
Les multiples références musicales ont par contre été une bouffée d'air pour moi et je me suis surprise à suspendre ma lecture à plusieurs reprises pour essayer de deviner la chanson citée (nb : vous trouverez les réponses à la fin du livre si vous le souhaitez !).
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