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Critique de EFar


J'aime le Haïku, ce très court poème japonais construit en 3 vers et 17 syllabes. J'ai découvert cette forme poétique à travers une autre anthologie, plus ancienne, de Maurice Coyaud, "Fourmi sans ombre".
Le style dépouillé de sa traduction m'a si profondément impressionné que j'ai souvent du mal à lire d'autres traducteurs. Alors quand j'ai entamé ces 300 et quelques pages, ça a été comme un retour aux sources.

Cette anthologie/présentation/étude de la poésie japonaise classique est très agréable. Et me dégrossi un peu sur la culture poétique japonaise.
J'en sirote régulièrement quelques pages, m'attarde plus longtemps dans les passages de présentation.
Si le livre fait la part belle au haïku, deux autres formes poétiques sont là, le Renga et le Tanka. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié le chapitre qui présente le Tanka, ce billet doux poétique, dans des romans japonais médiévaux : les Tankas y sont utilisés pour courtiser, à travers des échanges épistolaires réduit à ce court poème (31 syllabes en 5 vers). Les poèmes sont accompagnés de menus cadeaux intimement liés à leur contenu. le support lui-même du message n'est pas toujours le papier, la poésie surgit à l'occasion sur un rocher, sur un vase. Comble de l'élégance, les auteurs varient leur calligraphie en fonction du message (là, je crois Coyaud sur parole). Ça m'étonne toujours de découvrir tant de raffinement et d'élégance en des périodes de violence.






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