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Critique de maylibel


Londres, 1954. Amalia, 14 ans, débarque à la gare Victoria, seule et sans le sou. Elle fait la connaissance de Victoria Brown, une étonnante octogénaire anglaise.

Station Victoria est un ouvrage qui joue avec son lecteur. Il se présente dès la première page comme la traduction d'un texte écrit par une jeune écrivaine à partir de ses souvenirs. Mais c'est bien un roman d'apprentissage complètement fictif qui raconte l'épanouissement d'une adolescente et la belle histoire d'amitié qu'elle vit avec une vieille anglaise. L'intrigue nous plonge dans l'Angleterre des années 1950, tout en faisant des incursions à la fin du XIXe siècle, où l'une des héroïnes est née.

L'histoire n'est pas parfaite, bien sûr. Anne Cuneo s'est visiblement documentée, mais n'hésite pas à accumuler longueurs et facilités. Certains rebondissements font grincer des dents et la construction des personnages repose beaucoup sur des clichés. Des clichés très vivants cependant, auxquels l'auteure suisse parvient à donner une réelle personnalité. Mais le plus remarquable dans cet ouvrage, c'est le style d'Anne Cuneo : vif, affûté, plein d'ironie et d'intelligence, il relève l'intérêt de l'intrigue, parfois répétitive, pour donner au livre tout son intérêt.

Au final, un roman d'apprentissage bien écrit mais dont l'histoire aurait gagné à être plus travaillée.
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