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Critique de PetiteBichette


Un bon coup de vent glacé, une grosse dose de suspense avec une tension qui monte crescendo, une relation touchante père-fille, un étrange voisin nommé Scotland avec un corbeau sur l'épaule qui rôde et vous épie en permanence à la longue-vue, ça vous dit cet été pour profiter du transat sur la plage, au bord de la piscine ou à l'ombre dans le jardin ?
Cooper, ancien militaire en Afghanistan, est en fuite, planqué depuis huit ans dans une cabane sans électricité au milieu des bois, au nord des Appalaches. Cette fuite, il la doit à un certain nombre d'erreurs commises par le passé, qu'il dévoile au lecteur à l'aide de flash-backs. Dans sa fuite, il a emmené sa fille, bébé à l'époque, en décidant de la soustraire au monde et de s'enfermer avec elle dans cette cabane perdue en pleine nature, nature qui peut se révéler protectrice et nourricière ou menaçante et dangereuse.
La réunion de tous ces ingrédients, qui n'a pas été sans me rappeler Sidérations pour la relation père-enfant dans un cadre sauvage, permet à la romancière américaine Kimi Cunningham Grant un troisième roman assez réussi. Cooper et sa fille de 8 ans, surnommée Finch, sont attachants, et le personnage de Scotland donne tout le sel à la première partie du livre. On ne sait sur quel pied danser avec lui, entre la méfiance de Cooper à son égard ou la tendresse confiante que lui accorde Finch. La lecture est facile, l'émotion gagne par moments.
Quelques gros bémols cependant, la totalité de l'histoire n'est pas très crédible (j'ai eu envie de dire tout ça pour ça), et finit par pencher vers la romance feel-good (pas vraiment ma tasse de thé). Les propos tenus par Finch ne sont pas toujours cohérents avec son âge.
Le personnage du père est présenté comme un héros, ce qui m'a agacé. Je l'ai trouvé plutôt irresponsable puisqu'il ne donne pas à sa fille d'éducation alors qu'il la prive d'école.
La fin tirée par les cheveux m'a déçue, trop sucrée, facile, et vite expédiée sans explications tangibles.
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