L'histoire d'un homme qui se cache au fond des bois depuis huit ans, élevant seul sa fille.
J'avais repéré ce titre suite à des avis enthousiastes sur Instagram, et largement repris sur Babelio…
Eh bien, il faut croire que j'ai des goûts étranges…
Pas pénible à lire, mais inintéressant. Plat, terne. La Route 66 qui file tout droit sans une bosse, sans un virage.
Le style coule bien, oui, et la construction du récit tient tout à fait la route.
Mais à part cela l'histoire est faiblarde (ah, les héros américains de retour de l'Afghanistan !), les rebondissements absents, l'émotion inexistante. À défaut d'un scénario flamboyant, les paysages auraient pu donner lieu à de belles envolées (l'auteure est poétesse, d'après sa bibliographie), mais de ce côté-là aussi, calme plat.
J'ai tourné en rond pendant 350 pages, attendant une phrase qui dépasserait un peu du paragraphe, une idée qui me réveillerait, une émotion qui me saisirait.
À la page 350, enfin, elle est venue. J'ai lu les trente dernières pages avec plaisir, puisqu'il y avait enfin quelque chose qui ne tournait plus rond, une émotion qui me soulevait.
Mais je n'ai pas encore compris comment j'ai tenu jusque là…
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