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Critique de Vianna


Barett est malheureux en amour. Régulièrement il est quitté par le dernier petit ami du moment. Cela devient si récurrent, qu'il finirait par s'habituer. Malgré de brillantes études, il n'a jamais réussi à se déterminer sur un choix professionnel. Aussi à 38 ans, fauché, se retrouve- t-il habitant avec son frère aîné Tyler et Beth sa compagne.
Beth est atteinte d'un cancer et Tyler veille sur elle avec une infinie tendresse, tout en s'attachant laborieusement à composer une chanson pour leur mariage prochain, une chanson « ni cucul ni trop idolâtre [….] Comment écrire exactement une chanson pour une mariée mourante ? Comment dire l'amour et la mort sans être morbide ? ».
Les deux frères sont unis par une complicité tendre et familière, héritée de l'enfance. Un lien qui s'est d'autant plus resserré à la mort de leur mère, foudroyée sur un terrain de golf alors qu'ils étaient adolescents.
C'est un étrange roman à plusieurs niveaux de lecture, et sur lequel j'ai bien du mal à m'exprimer.
le style est sobre, l'écriture resserrée, parfois certaines références nous échappent. Les personnages évoluent dans un new York d'une triste banalité, teintée de désabusement.
Le temps qui passe, les désenchantements « Quelque chose qui ressemble à de la colère, mais la colère d'un philosophe, la colère d'un poète, une colère dirigée contre la fugacité du monde, contre sa beauté rendue déchirante par la certitude où nous sommes qu'elle nous sera retirée »
Et néanmoins une recherche de sens qui ne cesse pas ; l'espoir d'une éclaircie demeure…
Je remercie Pierre Krause et les éditions Belfond pour m'avoir fait découvrir ce dernier roman de Michael Cunninghan, un auteur assez atypique.
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