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Critique de Flaubauski


Révoltée face à l'idée même de condamnation à mort depuis qu'elle est toute jeune, Valentine Cuny-Le Callet décide un jour de correspondre avec un condamné à mort américain. Une fois les procédures nécessaires effectuées, elle se voit attribuer, comme correspondant, Renaldo McGirth, incarcéré depuis dix ans en Floride pour des meurtres qu'il n'aurait pas commis, et pour lesquels il essaie, depuis de nombreuses années, de prouver son innocence.

De cette correspondance naîtra une amitié, et de cette amitié naîtra un projet à quatre mains - bien que Renaldo ait dû transmettre tous les droits de ses oeuvres à Valentine pour qu'elle puisse les publier -, qui raconte tant cette correspondance, par des extraits de lettres, par des dessins partagés - Renaldo est lui aussi dessinateur -, que le caractère inhumain que prennent les condamnations à mort aux États-Unis. La condamnation à mort est, en soi, inhumaine, mais elle le devient plus encore dans le délai avant lequel elle a finalement lieu, et la façon dont elle a lieu - les incidents durant les injections de produits censés la rendre plus humaine sont de plus en plus nombreux -.

De cette correspondance ressort un magnifique projet, graphique et narratif, qui donne tout autant voix à Renaldo, bien que par l'intermédiaire de Valentine, qu'à d'autres condamnés à mort qui sont dans sa situation, pour mieux dénoncer le principe même de la condamnation à mort.
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