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Critique de bruno57070
Je lisais les aventures de Dirk Pitt il y a une vingtaine d'années quand je passais beaucoup de temps dans les transports en commun. Ca ne prenait pas la tête, on savait où on allait, bref de la littérature de gare.
La semaine dernière, par hasard, je suis tombé sur un nouvel opus et je me suis dit "pourquoi pas ?". Quelle déception ! Est-ce moi qui ai changé ou est-ce l'époque, mais comment peut-on écrire (et lire) des trucs aussi basiques : les héros sont forts, beaux, forts, intelligents ; les héroïnes sont belles, sensuelles, résilientes et elles tombent amoureuses au premier regard.
Extrait : "Mais on remarquait surtout ses yeux : il émanait d'eux une sorte d'aura. Ils étaient d'un vert très sombre et on y lisait l'intelligence, le goût de l'aventure, une grande honnêteté, le tout inextricablement mêlé. C'était les yeux d'un homme à qui l'on peut faire toute confiance [...]
- Salut, la Belle au bois dormant.
Il avait une voix chaude, profonde
- C'est... c'est vous que j'ai vu au camp... bredouilla Sarah.
[...]
- S'il vous plaît, appelez-moi Dirk.
- Très bien, Dirk, fi-elle dans un sourire.
En prononçant ce nom, elle sentit comme un étrange vertige".
Non, mais sérieusement, même dans les films de James Bond, ils n'osent plus ça.
Mais je n'avais pas encore lu la description de Max, le super logiciel d'IA en réalité virtuelle holographique.
"Yaeger avait conçu ce cerveau puissant pour l'aider à fouiller dans ses volumineuses bases de données. Il lui avait donné le visage de sa femme, Elsie, et l'avait dotée d'une voix sensuelle ainsi que d'une silhouette plus que suggestive. En face de la console, une femme fort séduisante aux cheveux châtains et aux yeux bleus apparut soudain à l'écran.
- Bonjour messieurs, susurra l'image trimenditionnelle.
[...]
- Je me sentirais encore mieux si Hiram voulait cesser de me déguiser en Britney Spears, répondit-elle en prenant l'air boudeur et en passant langoureusement ses mains sur ses formes."
Là, penser que l'auteur me prend pour un adolescent pré-pubère, je n'ai pas pu supporter. Donc livre refermé.
La semaine dernière, par hasard, je suis tombé sur un nouvel opus et je me suis dit "pourquoi pas ?". Quelle déception ! Est-ce moi qui ai changé ou est-ce l'époque, mais comment peut-on écrire (et lire) des trucs aussi basiques : les héros sont forts, beaux, forts, intelligents ; les héroïnes sont belles, sensuelles, résilientes et elles tombent amoureuses au premier regard.
Extrait : "Mais on remarquait surtout ses yeux : il émanait d'eux une sorte d'aura. Ils étaient d'un vert très sombre et on y lisait l'intelligence, le goût de l'aventure, une grande honnêteté, le tout inextricablement mêlé. C'était les yeux d'un homme à qui l'on peut faire toute confiance [...]
- Salut, la Belle au bois dormant.
Il avait une voix chaude, profonde
- C'est... c'est vous que j'ai vu au camp... bredouilla Sarah.
[...]
- S'il vous plaît, appelez-moi Dirk.
- Très bien, Dirk, fi-elle dans un sourire.
En prononçant ce nom, elle sentit comme un étrange vertige".
Non, mais sérieusement, même dans les films de James Bond, ils n'osent plus ça.
Mais je n'avais pas encore lu la description de Max, le super logiciel d'IA en réalité virtuelle holographique.
"Yaeger avait conçu ce cerveau puissant pour l'aider à fouiller dans ses volumineuses bases de données. Il lui avait donné le visage de sa femme, Elsie, et l'avait dotée d'une voix sensuelle ainsi que d'une silhouette plus que suggestive. En face de la console, une femme fort séduisante aux cheveux châtains et aux yeux bleus apparut soudain à l'écran.
- Bonjour messieurs, susurra l'image trimenditionnelle.
[...]
- Je me sentirais encore mieux si Hiram voulait cesser de me déguiser en Britney Spears, répondit-elle en prenant l'air boudeur et en passant langoureusement ses mains sur ses formes."
Là, penser que l'auteur me prend pour un adolescent pré-pubère, je n'ai pas pu supporter. Donc livre refermé.
