>
Critique de MawrynEmerlin
J'ai voulu aider au lancement d'un roman à l'achetant à son autrice, qui promettait une romance différente et plus réaliste que les 50 nuances de Grey. Plus réaliste je veux bien le croire. N'oublions pas qu'un avis n'est que subjectif. Je ne cherche pas à descendre ce roman. Mais ce que je vais en dire de négatif pourra en intéresser certain.e.s. Avec cette lecture il n'y a que deux avis possibles : soit ça passe, soit ça casse !
Je commence par la base : du papier blanc + interlignage 1,5 pt, j'ai déjà plus l'impression d'ouvrir un document professionnel qu'un roman. J'ai dû me forcer à lire ces premières lignes - sur papier lisse et blanc - d'une lecture qui me promettait d'être inconfortable et éblouissante. Les premiers chapitres n'ont pas sû me charmer (mais c'est souvent le cas quand j'entame un roman, il me faut bien 60 pages avant d'être embarquée, j'ai remis ma lecture après deux ans du 1er essai). Mais les pépites sexistes et violentes du Dominant - du Maître - ont rajouté une couche à mon manque d'entrain. Pourtant l'histoire est là, elle est basée sur du solide. Ce ne sont pas que des scènes intimes pour donner du sexe au lecteur. Il y a un fond construit et expliqué, un besoin de se réapproprier sa vie pour une femme - mère célibataire - déçue par l'amour. On comprend bien ce besoin d'aider une soumise mal dans son corps à se réinventer - à s'aimer.
Mais rien y fait. Même si la plupart du temps c'est plutôt bien écrit, les parties les plus crues utilisent un vocabulaire trop violent pour moi. J'ai passé plus de temps à détester "le Maître" qu'à apprécier ma lecture. J'ai découvert comme un Pervers Narcissique qui essayait de manipuler sa proie pour se sentir puissant - bien plus qu'un Dominant est sensé le faire pour sa soumise, comme il l'est expliqué dans le texte. J'y ai vu davantage de sexisme ordinaire qu'un échange de dominance/soumission sécurisée. Ce qui me permets de dire ceci est le caractère d'Alexine qui, malgré son besoin de "lâcher prise", change de plus en plus sa personnalité affirmée et indépendante pour tomber dans l'emprise (jusqu'à devoir se faire pardonner de n'avoir pas voulu quelque chose).
Bref, je me suis arrêtée à la page 253/300. Je n'en pouvais plus. J'ai profité d'un nouvel instant mou, un nouveau passage à vide pour stopper net.
Je commence par la base : du papier blanc + interlignage 1,5 pt, j'ai déjà plus l'impression d'ouvrir un document professionnel qu'un roman. J'ai dû me forcer à lire ces premières lignes - sur papier lisse et blanc - d'une lecture qui me promettait d'être inconfortable et éblouissante. Les premiers chapitres n'ont pas sû me charmer (mais c'est souvent le cas quand j'entame un roman, il me faut bien 60 pages avant d'être embarquée, j'ai remis ma lecture après deux ans du 1er essai). Mais les pépites sexistes et violentes du Dominant - du Maître - ont rajouté une couche à mon manque d'entrain. Pourtant l'histoire est là, elle est basée sur du solide. Ce ne sont pas que des scènes intimes pour donner du sexe au lecteur. Il y a un fond construit et expliqué, un besoin de se réapproprier sa vie pour une femme - mère célibataire - déçue par l'amour. On comprend bien ce besoin d'aider une soumise mal dans son corps à se réinventer - à s'aimer.
Mais rien y fait. Même si la plupart du temps c'est plutôt bien écrit, les parties les plus crues utilisent un vocabulaire trop violent pour moi. J'ai passé plus de temps à détester "le Maître" qu'à apprécier ma lecture. J'ai découvert comme un Pervers Narcissique qui essayait de manipuler sa proie pour se sentir puissant - bien plus qu'un Dominant est sensé le faire pour sa soumise, comme il l'est expliqué dans le texte. J'y ai vu davantage de sexisme ordinaire qu'un échange de dominance/soumission sécurisée. Ce qui me permets de dire ceci est le caractère d'Alexine qui, malgré son besoin de "lâcher prise", change de plus en plus sa personnalité affirmée et indépendante pour tomber dans l'emprise (jusqu'à devoir se faire pardonner de n'avoir pas voulu quelque chose).
Bref, je me suis arrêtée à la page 253/300. Je n'en pouvais plus. J'ai profité d'un nouvel instant mou, un nouveau passage à vide pour stopper net.
