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Critique de Kez


J'ai reçu des éditions Bonneton, que je remercie, La France des réseaux" de Michel Dansel. Ce livre étant offert dans le cadre de l'opération masse critique, mon rôle est de rédiger une note sur cet ouvrage.

Tout d'abord, un avertissement, ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains. Si vous croyez à la grande manipulation, aux fake news, vous risquez d'en sortir renforcé dans vos convictions. Surtout que durant 266 pages, l'auteur explique que les réseaux existent partout, certains sont d'influence, mais in fine leurs impacts sont beaucoup plus limités que ce que l'on peut penser.  Jusque-là tout va bien..

Et puis arrive le dernier paragraphe de la conclusion, p267, et là patatras... l'auteur nous révèle l'existence, à côté des réseaux franchouillards, sans malice, (con)fraternels, des réseaux ultra secrets..."Eux fonctionnent sans le moindre affect. Il n'est pas question de fraternité, de convivialité,  de compagnonnage de l'esprit ou d'affinités spirituelles. Nullement! Nous sommes dans un monde polaire, glacial et impénétrable.  Il s'agit de celui des banques,  catholique,  protestante, juive ou arabe qui s'entraîdent ou tentent de s'exterminer entre elles. Ce sont elles qui font la pluie et le beau temps sur la planète. Les krachs boursiers de certains pays trouvent parfois là une explication, dans une forme de réseautage politico-financier."

Bigre une théorie du complot...

Je suis bien ennuyée, pour tout dire, je n'ai pas aimé ce livre. J'ai essayé. J'ai lu les 267 pages.

Tout est parti d'un malentendu entre ce livre et moi. Vu le titre et ne connaissant pas l'auteur, je m'attendais à un traité/ essai argumenté avec une multitude de notes de bas de page, citant les sources des informations données. du type essai sociologique. Ayant connaissance d'un certain nombre de réseaux, comme membre ou pas, j'étais curieuse d'en apprendre d'avantage.

Que nenni, aucune note de bas de page. Les arguments de l'auteur sont présentés tel quels et vous êtes priés d'y croire sinon vous êtes "un bas de plafond". Il y est beaucoup question des réseaux dits blancs (votre entourage), de franc maçonnerie (surprise) par contre la place et l'emprise des réseaux sociaux est torchée en 7 pages...

Passé cette déception, et mon exaspération devant les longueurs et répétitions, les lieux communs effilés comme des perles, m'étant engagée à lire ce livre et à rédiger cette note, je me suis prise au style de l'auteur.

J'ai pris plaisir à lire certaines de ses phrases. Il m'a fait sourire avec son expression "ne pas se prendre pour un demi cachet d'aspirine". J'ai ri  en lisant certaines anecdotes (le gang des partouzes loterie de province, Pompidou et les espions dans les toilettes, le comité du rat,...). le style est "bordélique" mais truculent.

Je me suis surprise à penser que les romans de monsieur Dansel, doivent être meilleurs que ses essais. Je vous laisse vérifier.
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