Rebecca

Lorsque la nouvelle traduction de Rebecca est sortie en librairie, j'ai eu envie de la lire tant j'aime le film d'Hitchcock. Mais ce n'est que récemment que je l'ai découverte car je souffre du même syndrome que tous les membres de Babelio : celui de la PàL qui déborde.

Les débuts ont été difficiles. Très difficiles. C'est très bien écrit mais il ne se passe rien. Que dalle. Nada. le récit met un temps fou à démarrer.
En plus l'héroïne est insipide, sans une once de confiance en elle et elle passe son temps à vivre dans sa tête. Elle se fait des films interminables dans lesquels tout le monde la méprise.

J'ai failli jeter le bouquin à la poubelle plus d'une fois. Au bout de 200 interminables pages, mon intérêt s'est enfin éveillé. Je me suis attachée à la nouvelle madame de Winter et à Manderley.

La dernière partie est très réussie, elle tient en haleine. Dommage que la fin soit vite expédiée et dommage aussi que l'on sache la fin dès le début, il n'y a aucun suspense.

Au final je suis un chouia déçue par ce bouquin. C'est rare mais j'ai préféré le film.
Il n'empêche que le style de Daphné du Maurier est sublime, je lirai ses autres romans, c'est certain.